L’avocat des Girondins de Bordeaux, Laurent Cotret, a insisté sur le fait que la situation du FCGB n’avait rien à avoir avec celle passée des clubs comme Strasbourg ou Le Mans, car le club au scapulaire n’est pas en cessation de paiement.

 « J’étais à Valenciennes à l’époque, en 2014. On les a sortis du redressement judiciaire. Je suis bien placé pour vous en parler puisque j’étais là au jour de l’ouverture du RJ, et j’étais là au jour où on a fait appel, on a obtenu la décision d’appel du RJ moins de 15 jours après. Par exemple, si on compare avec Valenciennes, puisqu’ils étaient dans la même situation que Le Mans, Strasbourg, Bastia et autres, c’était un club qui le 24 juin était en état de cessation des paiements. Il y avait une dette énorme, etc. Il a fallu un travail important à l’époque pour combler cet état de cessations des paiements, c’est-à-dire pour trouver des accords avec le fisc, l’Urssaf, trouver des nouveaux investisseurs, etc… D’ailleurs, Jean-Louis Borloo avait largement contribué à ça, il s’était investi pleinement pour sauver le club. Je peux vous dire, pour avoir vécu ça, que nous sommes dans une situation diamétralement opposée. Nous ne négociations pas d’accord, de moratoires, de rééchelonnements, de choses comme ça… Nous avons juste eu un coup de main de Bordeaux Métropole, que nous remercions. Mais ce n’est pas une situation permettant de réaménager une dette, ce n’est pas pareil. Nous, c’est alléger, ce n’est pas pareil. Nous ne faisons pas face à une exigibilité. Il faut savoir véritablement de quoi on parle, et des dossiers comme ça, on peut les comparer un, et vous verrez bien la différence… En clair, aujourd’hui, c’est un examen objectif. On aimerait un examen objectif du dossier, et avec des personnes qui peuvent discuter du dossier, c’est-à-dire qui sont mandatées pour le faire, et qui peuvent examiner les pièces que nous présentons. Nous sommes encore en train de travailler sur le dossier, et donc qu’ils tiennent compte de ces éléments ».

Retranscription Girondins4Ever