Proche Gérard Lopez : “On comprend qu’ils veulent du cash. On y travaille activement, on va faire évoluer le dossier et se battre jusqu’au bout”

    48 heures sans les motivations de la commission d’appel de la DNCG, ont poussé Gérard Lopez a faire une conférence de presse jeudi, expliquant que le temps pressait de par les calendriers et le début du championnat de Ligue 2 à la fin du mois de juillet. Ainsi, comme l’assure un proche de Gérard Lopez dans les colonnes de Paris-Normandie, les démarches ont déjà été en partie entreprises en saisissant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) : « On a fait un pré-dépôt au CNOSF et la version avec le mémoire complet sera déposée lundi ou mardi. Selon moi, il les motivations sont truffées d’erreurs de droit assez fortes. Quand on confond conditions résolutoires et conditions suspensives, ce n’est pas normal ».

    Pour rappel, selon Clément Carpentier de 20 minutes, ont été notifiées au club et à Gérard Lopez : réduire encore la dette (actuellement encore de 26M€), qu’il y ait un acte juridique de transfert de propriété d’une partie de celle-ci avec délégation parfaite à Gérard Lopez, et avoir à disposition les 14M€ en cash. C’est notamment sur ce dernier point qu’il faudra agir. « On comprend qu’ils (les membres de la DNCG) veulent du cash. On y travaille activement, on va faire évoluer le dossier et se battre jusqu’au bout ». Gérard Lopez, lui-même, questionné sur ce point en conférence de presse, avait expliqué : “Si je suis prêt à revoir ça si la DNCG le demande ? Ce qui est sûr c’est qu’on ne veut pas que le club disparaisse, donc bien sûr qu’on reverra ça”. 

    Tout le monde espère qu’une fois répondu aux points demandés par la DNCG, le CNOSF donne raison au club et que celle-ci sera approuvée par le Comex de la Fédération Française de Football. Sinon, ce sera le tribunal administratif. « Si on doit en arriver là, on espère que cela se fera avant le 30 juillet, car sinon le championnat va être faussé, vous imaginez le spectacle ». 

    Gérard Lopez a donc les cartes entre ses mains. A la DNCG de reconnaitre ensuite de reconnaitre les efforts du propriétaire/président du FCGB, et de revenir sur sa décision. Pour le bien des Girondins de Bordeaux, et du football français.