Romain Asselin : “Je ne sais pas si on peut appeler ça ‘marche de la survie’, on a l’impression qu’ils fêtaient quelque chose. Il y a l’espoir qui renait”

    Sur RMCRomain Asselin, journaliste, a évoqué la marche des supporters des Girondins de Bordeaux.

    « Il y avait 2000 personnes selon les forces de l’ordre, et sur les organisateurs entre 2500 et 3000. Je pense qu’on peut couper la poire en deux, c’était 2500. C’est plus que les précédentes manifestations il y a un an, deux ans… En plus, c’était en plein été, il faisait chaud. Franchement, il n’y avait pas grand-monde dans les autres rues de Bordeaux. Et là, tu te places sur la place Pey-Berland, c’était blindé ! Des amoureux du club, des anciens, avec notamment Gernot Rohr, Paul Baysse, Rio Mavuba, quelques élus, et un cortège qui a parcouru 2 kilomètres. Je ne sais pas si on peut appeler ça ‘marche de la survie’, on a l’impression qu’ils fêtaient quelque chose. Il y a l’espoir qui renait. Depuis que Gérard Lopez a pris la parole jeudi en se faisant un peu l’avocat, en rassurant un peu tout le monde, en disant aussi que peut-être que la DNCG essayait de se faire Gérard Lopez à travers Bordeaux… Depuis qu’il a rassuré tout le monde en disant que les Girondins avaient le budget pour boucler la saison prochaine en Ligue 2, même sans ventes de joueurs, j’ai l’impression que tout le monde y croit désormais de manière absolument démesurée, alors qu’il y a 48 heures, on annonçait 1 à 2% de chance. On avait vraiment l’impression samedi que les Girondins allaient se sauver et se maintenir en Ligue 2. Une pression populaire énorme ».

    Est-ce qu’il y a eu des gestes hostiles envers Gérard Lopez ?

    « On a vraiment eu l’impression que c’était pour fêter quelque chose, il n’y a pas eu de contestions. Florian Brunet a dit tout de suite qu’on n’était pas là pour trouver des coupables, qu’ils le feraient plus tard et qu’ils l’avaient déjà fait. Là, c’était l’union sacrée, et c’était vraiment le terme le plus approprié pour parler de cette marche. Il n’y a eu aucun débordement., aucun mot de travers, pas de noms d’oiseaux. Non, c’était une espèce de famille unie, et tout le monde y croit, c’est ça qui est fou ! Tu te rends compte, il y a 72 heures… ».

    Retranscription Girondins4Ever