Gérard Lopez : “Il est clair que Le Haillan d’aujourd’hui ne peut pas être comparé au Haillan d’il y a 10 ou 15 ans, ce n’est pas possible

    Sur RMC, Gérard Lopez a répondu à la question du lien entre les joueurs et les salariés, répondant également au fait que désormais, au Haillan, les deux parties ne se côtoient plus.

    « C’est une famille qui vit son deuxième plan social en trois ou quatre ans, et là je peux les comprendre, qu’ils soient tristes, qu’ils en veulent à la gestion, qu’ils en veulent à moi, etc. Simplement, c’est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens, que ce soit en termes de nombre, de culture, etc… Il y a eu effectivement des dérives. Pour ce qui est du Haillan, je me mets à leur place, et effectivement, je peux comprendre le mécontentement. Cela fait deux plans sociaux […] Que les salariés n’aient plus accès aux joueurs ? On a fait la même chose à Lille, et c’était une demande express de Christophe (Galtier) et de Luis (Campos) et ça n’a pas vraiment posé problème. Aujourd’hui, dans le foot dans lequel on vit, et je ne peux pas dire que ce soit le foot que je préfère, c’est là où les gens parfois font un raccourci… Le modèle que je veux mettre en place est un modèle adapté à un foot plus agressif. Il est clair que Le Haillan d’aujourd’hui ne peut pas être comparé au Haillan d’il y a 10 ou 15 ans, ce n’est pas possible […] Le sujet, c’est comment vous mettez le football en place, avec la structure en place, depuis des années à Bordeaux ? Ou alors il faut tout casser, et ce n’est pas possible… Un plan social, déjà, c’est hyper douloureux pour le club, et même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget qui est grossomodo 2.5 fois le budget de Toulouse l’année passée en Ligue 2. Moi, j’aimerais bien un foot qui soit plus simple, avec des salaires plus bas, avec des joueurs qui viennent du cru, etc, il n’y a pas de souci… »

    Puis les propos de Lilian Laslandes lui ont été passés, l’attaquant des Girondins expliquant que lors du match des anciens pour les 140 ans, il n’avait pas vu de membre de la direction.

    « C’est incroyable… Effectivement, je n’étais pas en tribune présidentielle, parce que j’étais assis en bas, sur la pelouse, pour le match des anciens… Il fallait peut-être ouvrir les yeux… ».

    Retranscription Girondins4Ever