Claude Bergeaud : “Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle avec les Girondins de Bordeaux en football”

Un autre club “du coin”, l’Élan Béarnais, a connu ces derniers jours une relégation administrative par la DNCG, et devrait évoluer la saison prochaine, a minima, en Nationale 1 fédérale (3ème niveau). Pour le Président du club de basket, c’est l’incompréhension. “On pensait avoir répondu à toutes les exigences. Je ne comprends pas l’hostilité à notre égard ».
Un discours qui rappelle celui des Girondins de Bordeaux depuis
quelques jours, évidemment. Dans
L’Equipe, Claude Bergeaud, ancien entraîneur
de Pau (1997-2002 puis 2012-2015), a justement fait un parallèle
avec la situation du club au scapulaire. “Ce qui n’est pas bon
signe, surtout, c’est que rien n’a vraiment bougé entre le premier
verdict et celui-ci […] Il existe une expression dans le Sud-Ouest
qui dit : c’est quand on voit les couilles qu’on voit le taureau.
Les Américains n’ont pas compris qu’il faut mettre l’argent, pas
simplement écrire des nombres. Le gendarme, il ne joue pas au
basket, il ne regarde pas le contexte. Il joue son rôle. Je ne peux
pas m’empêcher de faire le parallèle avec les Girondins de Bordeaux
en football. Comment le basket aurait-il pu faire marche arrière
sur cette situation alors que l’on navigue dans le sillage du
football
? ».
Selon Sud Ouest, un pool de fonds franco-luxembourgeois – qui serait piloté par Sylvain Bonnet, un industriel messin, PDG de la société NL international, et conseillé par l’ancien secrétaire d’État aux sports, Thierry Braillard, qui est déjà intervenu dans le dossier de rachat des Girondins de Bordeaux, en 2018 – serait intéressé par le rachat du club.