Bordeaux s’insurge contre L’Equipe : “Pourquoi un tel acharnement ?”

    Dans un article intitulé “L’audience des Girondins de Bordeaux devant le CNOSF reportée”, L’Equipe a vraisemblablement joué sur les mots, dénaturant ainsi la réalité selon le Football Club des Girondins de Bordeaux.

    Auditionnée ce vendredi par le Tribunal de commerce de Bordeaux, la délégation des Girondins n’en est pas ressortie avec ce qu’elle espérait. Malgré un dossier renforcé par l’accord obtenu par Gérard Lopez avec les créanciers du club (King Street et Fortress) pour réduire la dette de 75 % (de 53 à 13 M€) et malgré une rallonge financière du président (14 M€ supplémentaires ajoutés en séquestre à la banque, en plus des 10 M€ déjà présents), le procureur général de Bordeaux n’a pas consenti à délivrer une homologation de ces engagements à la place de l’ordonnance précédemment obtenue. Du moins, pas pour le moment”.

    Déjà, le journaliste AFP, Raphaël Perry, il y a quelques minutes, relevait cette erreur. “Le passage ‘la délégation des Girondins n’en est pas ressortie avec ce qu’elle espérait’ n’est pas tout à fait exact. Le jugement est juste attendu mardi avec les réquisitions du parquet, d’où le report de deux jours”. a précisé le journaliste.

    Le FCGB ne mit pas beaucoup de temps à réagir, par un communiqué de presse. “Les Girondins qui découvrent avec stupeur le contenu de l’article de L’Equipe faisant état d’éléments tout simplement faux, alors que ce journal n’a pas souhaité prendre part à la conférence de presse organisée ce soir […] Conformément à son rôle, le procureur a bien pris des réquisitions, mais nous avons tenu à les conserver confidentielles à ce stade, comme le reste des débats. Il s’agit, pour le club, de respecter l’institution judiciaire et le délibéré en cours. A ce stade, nous pouvons simplement dire que les intentions prêtées à Monsieur le procureur sont fausses, et nous ne pouvons d’ailleurs que nous étonner que de telles informations soient diffusées alors même que notre dossier avance très favorablement. Pourquoi un tel acharnement ?”.