Laurent Cotret : “Le Procureur, représentant de l’Etat, s’est exprimé sans ambigüité sur le dossier. Sans aucune ambiguïté”

    Laurent Cotret, l’avocat des Girondins de Bordeaux, a été questionné sur le problème des délais vis-à-vis des démarches entreprises, par rapport au début du championnat qui se rapproche.

    « Ce délai nous permet d’avoir une décision du tribunal, puisqu’on l’attend pour mardi. Il y a une certaine cohérence à avoir la décision du tribunal, même si on perd quelques jours, disons-le clairement. On pouvait s’attendre à une audience devant le CNOSF au début de semaine, et là c’est uniquement jeudi, mais cela nous permet d’y aller avec cette décision du tribunal. Il y a un autre point non négligeable c’est que dans l’attente de cette décision, la saisine du CNOSF suspend la décision de relégation en National. C’est-à-dire que pendant ce temps-là, nous sommes toujours juridiquement, à cette heure, en Ligue 2, et nous espérons évidemment le rester à l’issue de la conciliation. Dernier point, nous considérons que c’est véritablement une conciliation, donc nous espérons un résultat positif à l’issue de l’audience. A la vue du sérieux des documents que nous apportons, à la vue du sérieux attesté on l’espère et démontré par le jugement du Tribunal de Commerce, on espère que cette audience de conciliation suffira à convaincre, et enfin à nous rétablir dans nos droit ».

    Comment s’est passée l’audience de ce vendredi après-midi ?

    « L’audience s’est passée dans la forme habituelle. Elle était longue, quasiment deux heures. Ça obéit à un formalisme assez clair, les conciliateurs se sont exprimés à peu près pendant une heure, et ils ont fait la démonstration de l’ensemble des éléments qu’ils ont recueillis, et dans un rapport assez fouillé et long. Il y a plus de 1000 pages au total, donc c’est marquant. Ils ont répondu au mandat qui leur a été donné devant le tribunal, puis ensuite on a pu s’exprimer, faire valoir nos points également. Les salariés et la représentante des salariés, se sont également exprimés. Quand j’entends les arguments qui sont fournis par des agences de communication tendant à dire que ce n’est pas important tout ça, que c’est une cuisine interne… Non. Ça obéit à un formalisme très particulier, et effectivement on a dû informer le CSE, et ce dernier s’est prononcé sur la base des informations transmises. Il y avait donc une représentante du CSE à l’audience, qui s’est exprimée. Enfin, Monsieur le Procureur de la République s’est exprimé à la fin de l’audience, dans des réquisitoires. Ça a été clos, les débats sont clos après que Monsieur le Procureur se soit exprimé ».

    L’avocat du FCGB fut donc questionné sur les réquisitions du Procureur. Elles ne laissent pas le place au doute.

    « Je préfère être prudent à ce stade. Effectivement, il a fait ses réquisitions, on a entendu ses réquisitions, vous les verrez dans le jugement. Je rappelle que c’est le représentant de l’Etat, qu’il s’est exprimé sans ambigüité sur le dossier. Sans aucune ambiguïté. Je préfère vous laisser découvrir la décision, qui sera publique, et qui sera en principe mardi matin. Je ne veux pas dévoiler des débats de l’audience, mais je peux vous dire qu’il a été sans aucune ambigüité sur le dossier. Aucune ».

    Retranscription Girondins4Ever