Gérard Lopez : “La représentante des salariés l’a dit devant le tribunal, cela crée un malaise, un mal-être, un stress, sur les remployés, sur le club, etc…”

    Gérard Lopez a été invité à réagir sur le poids également de l’allant populaire des supporters des Girondins de Bordeaux il y a une semaine, allié à celui des politiques également qui y mettent du leur.

    « Nous, on n’a jamais demandé à qui que ce soit, qu’on interpelle qui que ce soit d’autre, pour un traitement de faveur. Je pense que j’avais dit la dernière fois qu’on n’était pas là pour mendier, et ça reste la même chose. Nous, ce qu’on veut, c’est que le dossier soit traité de façon juste, et on voit que la lettre de motivation est remplie d’injustices, d’erreurs, on va dire. Nous, tout ce qu’on veut, c’est tout simplement qu’on corrige ces erreurs manifestes d’abord, et qu’ensuite on voit qu’au-delà de ces erreurs manifestes – ce qui aurait déjà permis au club de rester en Ligue 2 – qu’il y a des efforts énormes qui ont été faits. Moi, peut-être, j’aimerais rajouter un point important. S’il y avait peut-être du positif à retirer de ces étapes ci – même s’il n’y en a pas, vraiment – on a aujourd’hui entendu la personne qui représente les employés du club. Je peux vous dire que ces gens-là aujourd’hui ne dorment pas, ne sont pas sereins. On est en route sur un plan social, mais au-delà de ça, c’est tout le club qui peut tomber, et avec ça tous les emplois. Toutes ces journées à retarder, à ne pas avoir de décisions, à devoir regarder une lettre qui est remplie d’erreurs, et devoir expliquer ça… Cela crée un malaise. La représentante des salariés l’a dit devant le tribunal, cela crée un malaise, un mal-être, un stress, sur les remployés, sur le club, etc… Nous, la seule demande qu’on a pu faire, mais qui est absolument justifiée, c’est que justice soit faite, rien d’autre. On va arriver avec un dossier devant le CNOSF qui, s’il avait été traité de façon correcte, sans erreurs, ferait qu’on en aurait déjà terminé. Là, ce qu’on veut, c’est qu’un dossier qui est encore meilleur, soit traité de la manière juste. C’est tout […] On est quand même dans un état de droit. Si les gens ne peuvent pas demander ça ce que justice soit faite, il faut tout arrêter… Si un contrat est signé sous droit français, et qu’il n’est pas acceptable… Là, on arrête tous tout, il n’y a plus de base légale pour quoi que ce soit ».

    Retranscription Girondins4Ever