Tribunal administratif et report de la première journée pour les Girondins, en dernier recours ?

    Dans son édition du jour, L’Equipe insiste sur un point qui a peu été relevé depuis le début des procédures. Le quotidien sportif cite un article du règlement de la DNCG pour expliquer l’incertitude concernant la suite des décisions à venir de la part des différentes instances.

    « Tout document et/ou engagement nouveau que le club appelant voudrait présenter devra être impérativement produit au plus tard lors de son audition devant la Commission d’appel et être, à cette date, dûment concrétisé ».

    Ce qui signifie que toutes les démarches entreprises après ne pourraient pas être prises en compte par le CNOSF. Oui, mais… Comme rapporté il y a quelques jours, des erreurs dites « manifestes » ont été effectuées, et l’action du CNOSF peut être plus large car il existe des enjeux économiques et surtout humains dans le dossier des Girondins de Bordeaux. D’où la pression médiatique mise ces derniers jours, tout comme la pression populaire dans les rues de Bordeaux, la pression judiciaire par l’homologation du Tribunal de Commerce, mais également la pression politique puisque la Ministre des sports a aussi été alertée. C’est un ensemble de facteurs qui feront que Bordeaux aura une chance de continuer d’exister à l’avenir en Ligue 2, et avec une situation économique nettement meilleure désormais, garantissant une certaine pérennité. Et l’on parle bien, encore une fois, de conciliation, car comme l’a rappelé Gérard Lopez, cette voie a été préférée à une autre plus juridique plus rapidement.

    Malgré ces éléments, s’il advenait que le CNOSF et le Comex refusent de réhabiliter Bordeaux, le club au scapulaire se tournera vers le tribunal administratif en référé. Les délais seront très courts, certainement trop courts, mais L’Equipe fait part de la possibilité de reporter le premier match du FCGB, face à Valenciennes.