Sébastien Piocelle : “Il y a énormément de salariés, de gens qui sont liés aussi aux Girondins de Bordeaux donc c’est aussi logique qu’ils essayent de tout mettre dans la balance pour se sauver”

    Dans l’After Foot sur RMCPhilippe Terrier, Président de Villefranche-Beaujolais (N1), s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux et de son club. En effet, il souhaiterait que son club évolue en Ligue 2, en place du club au scapulaire. A ce jour, sur le calendrier de la Ligue, il y a “Bordeaux ou Villefranche” d’inscrit pour chaque journée.

     

    “Parce qu’il y a un appel. Pour moi l’instance principale c’est la DNCG donc soit on prépare son dossier comme il le faut, pour passer devant la DNCG, soit on pense que la DNCG c’est quelque chose qui n’est pas important, on leur raconte n’importe quoi, on leur ramène les dossiers qu’on veut et après on fait appel et on commence à peaufiner le dossier. Pour moi ce n’est pas comme ça que ça doit se passer.”

     

    L’animateur de l’émission a tenu à rappeler au Président de Villefranche que les dirigeants des Girondins de Bordeaux utilisaient les recours légaux, comme le CNOSF et le Tribunal Administratif. Ce n’est en aucun cas un traitement de faveur mais les recours possibles. Il a répondu :

     

    “Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi ils n’ont pas présenté un dossier correcte au deuxième passage?”

     

    Les consultants étaient du même avis et Sébastien Piocelle, ancien joueur, s’est exprimé :

     

    “Nous mêmes Président, on n’a pas été tendres avec les Girondins de Bordeaux et Gérard Lopez, notamment sur les fameux 14M€ qu’il fallait mettre dès le départ parce qu’à priori ça rentrait en ligne de compte. Après il faut se mettre aussi à la place des bordelais. Quand on dit les bordelais, ce n’est pas que Gérard Lopez, c’est le club. Vous êtes Président de club donc vous savez, même si c’est un plus petit club et avec tout le respect que je vous dois, je sais que vous travaillez très très bien, que ce n’est pas évident d’exister aussi quand on est semi professionnel, surtout en France par rapport à d’autres grands pays du football. Aujourd’hui il y a énormément de salariés, il y a énormément de gens qui sont liés aussi aux Girondins de Bordeaux donc c’est aussi logique qu’ils essayent de tout mettre dans la balance pour se sauver jusqu’au dernier recours. Après, la problématique qui me semble la plus importante c’est la préparation de la saison, c’est-à-dire qu’on ne sait pas dans quelle division on va jouer. Cela ne commence pas au même moment, on ne joue pas avec les mêmes joueurs. Je ne sais pas quel type d’effectif vous avez, même si a priori il est assez jeune. Je comprends aussi le fait que vous soyez en colère mais on ne peut non plus vouloir qu’un club comme Bordeaux dépose le bilan s’ils descendent en National. Ce n’est pas un traitement de faveur mais dès l’instant où il y a des recours possibles, on y va ! Un jour peut être que Villefranche sera dans la même situation et dans ce cas le Président, avec le club, avec tout le poids des supporters, tout le poids des politiques, ils essayeront de sauver le club.”

     

    Retranscription Girondins4Ever