Emery Taisne : “La rétrogradation en National apparait aujourd’hui ‘excessive’ pour le CNOSF”

    L’Equipe et son journaliste Emery Taisne, ont pu se procurer l’avis émis par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Il est ainsi rapporté que les Girondins de Bordeaux ont réellement fait “des efforts importants”, permettant ainsi de “lever un certain nombre de doutes légitimement émis” par la DNCG, le gendarme financier du football. Des suites de tous ces éléments, la rétrogradation du club au scapulaire apparait aujourd’hui, pour le NCOSF, “excessive”. 

    Le plus intéressant, comme rapporté par Clément Carpentier de 20 minutes, est qu’il n’y aurait “aucune restriction”, à savoir pas d’encadrement de la masse salariale ou des transferts, si le Comex valide cet avis favorable. RMC, de son côté, rapporte des propos d’une source proche du club. “C’est une excellente nouvelle pour la survie du club. On est très content mais on reste prudent. Rien n’est encore fait. On se félicite néanmoins de cette décision qui montre la solidité du projet”. 

    Il faut dire que depuis l’appel, le dossier des Girondins de Bordeaux a été sensiblement “amélioré”, avec notamment l’homologation du plan Ligue 2 par le Tribunal de Commerce, et surtout la réduction de la dette passant de 53 millions d’euros à 13.5 millions d’euros, les 24 millions d’euros sous séquestre, les 8 millions d’euros d’Aurélien Tchouaméni, les 8.5 millions d’euros de CVC, les 11 millions d’euros (+2) du transfert de Sékou Mara, les 5 millions d’euros minimum du transfert à venir de Jules Koundé, ainsi que les autres transferts que sont Junior Onana, Hwang Ui-Jo, et Alberth Elis.

    C’est désormais au Comex de trancher, et ce sera selon les médias dans la journée de mercredi, en visio. L’on a du mal à comprendre avec tous ces efforts financiers, comment le Comex de la FFF pourrait priver la Ligue 2 des Girondins de Bordeaux et de son attractivité, tout en prenant en plus le risque que le FCGB entame des poursuites judiciaires ensuite. Mais bon, tant que rien n’est officiel, la prudence est de mise.