Nicolas Paolorsi : “Il y a beaucoup de choses qui vont rentrer en compte. Il y a aussi un club, Villefranche-Beaujolais qui est prêt à redémarrer en Ligue 2”

    Dans l’After Foot sur RMCNicolas Paolorsi, journaliste qui couvre les les Marine et Blanc, s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux. Le CNOSF a rendu un avis favorable sur le dossier bordelais mais ce n’est pas gagné.

     

    “Exactement, même si rien n’est fait, ce qui est très paradoxale dans ce dossier des Girondins de Bordeaux. Le CNOSF a en effet rendu un avis favorable, positif, mais c’est un avis consultatif. En gros, cela donne une base de travail au Comex de la Fédération Française de Football qui va se réunir Mercredi. C’est sûr que c’est plutôt une tendance positive et qu’en interne, au club on est enchantés de cette décision, on sait que ça valide que le dossier est plutôt solide. Par contre on est bien conscient que rien n’est fait et que ce n’est absolument pas évident que la Fédération Française de Football suive le CNOSF. Qu’ont dit les conciliateurs Philippe Missika et Marc Peltier qui géraient un petit peu cette commission du CNOSF ? Déjà ils n’ont pas pris en compte les nouveaux éléments qui sont arrivés entre l’appel de la DNCG et la conciliation de Jeudi dernier et c’est important de le préciser. Eux, ce qu’ils ont jugé c’est le dossier des Girondins de Bordeaux en appel. C’est-à-dire que par exemple, le transfert de Sékou Mara, les accords sur la dette qui ont été homologués après, n’ont pas forcément été pris en compte. Ce qu’il s’est passé au moment de l’appel des Girondins devant la DNCG c’est qu’ils avaient fait des tas d’accords avec leurs créanciers mais qui n’avaient pas été encore homologués par le Tribunal de Commerce. Ils ont été homologués après donc ça a pesé dans la décision du CNOSF. Mais on peut se dire qu’avec la vente de Sékou Mara, avec une potentielle rentrée d’argent avec la vente de Jules Koundé, les finances des Girondins de Bordeaux sont encore bien plus assainies qu’il y a une semaine. C’est là où on se dit que c’est quand même positif pour les Girondins de Bordeaux. Maintenant la question qui va se poser c’est : Qu’est-ce que va juger le Comex de la Fédération Française de Foot ? Nous ce qu’on nous a dit c’est qu’en gros, la DNCG avait sanctionné Gérard Lopez et les dirigeants de Bordeaux parce que l’an passé, au moment de sa reprise du club il avait fait des promesses qu’il n’avait pas forcément tenu cette année face à la DNCG. Il y a beaucoup de choses qui vont rentrer en compte. Il y a aussi un club, Villefranche-Beaujolais qui est prêt à redémarrer en Ligue 2.”

     

    Retranscription Girondins4Ever