Dans la moitié des cas jusqu’à aujourd’hui, le Comex a suivi l’avis du CNOSF

    Comme vous le savez, le Comité national olympique et sportif français a rendu un avis favorable pour que les Girondins de Bordeaux évoluent en Ligue 2 la saison prochaine, qui débute d’ailleurs ce week-end. Ainsi, la décision se fera ce mercredi, une fois que le Comex se sera réuni en visio, ce matin, à 10h30. La décision devrait être publiée via un communiqué dans la foulée.

    Nous vous rapportions la liste, hier, des personnes composant le Comité Exécutif de la Fédération Française de Football. Sud Ouest rappelle cependant que tous ne voteront pas. Vincent Labrune et Vincent Nolorgues seraient parmi ceux qui ne voteraient pas, tout comme Philippe Lafrique et Pascal Parent, respectivement vice-président de la région Nouvelle-Aquitaine en charge du sport et président de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes, où évolue Villefranche. Quoi qu’il en soit, le fond du dossier sera “le premier critère de décision”. Et si c’est vraiment le cas, sincèrement, Bordeaux n’a pas trop de souci à se faire, même s’il fallut trois rounds pour que le dossier soit au carré.

    Par ailleurs, si l’on regarde l’historique des décisions des suites d’un avis favorable du CNOSF, dans la moitié des cas les clubs ont été sauvés. En effet, sur les quatre cas, deux clubs ont pu bénéficier de l’avis positif du Comex après celui du CNOSF. Ce fut le cas tout d’abord, en 2002, de l’OGC Nice. Promu en Ligue 1 cette année-là, le club des Aiglons avait été rétrogradé en National. Nice était parvenu à combler un trou de 4,57 millions d’euros à la faveur, et avait inversé la tendance. Puis, en 2014, ce fut le cas du Racing Club de Lens. Les deux clubs qui n’ont pas pu bénéficier de l’avis favorable du CNOSF en face du Comex furent Strasbourg en 2011, et Le Mans en 2013. Là, le Comex avait confirmé la rétrogradation des deux clubs en 5ème et 4ème division.

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