Nabil Djellit : “Moi je n’y crois pas à l’équité, c’est une utopie absolue dans cette histoire là. Je n’y crois pas en fait et je comprends le coup de gueule du Président de Villefranche”
Dans L’Equipe du Soir, Nabil Djellit, journaliste, s’est exprimé suite à l’annonce du journal Le Parisien, qui affirmait que les Girondins de Bordeaux allaient être réintégrés à la Ligue 2. On lui a demandé si c’était une décision politique.
“Emotionnelle et politique ! Bordeaux ça parle à tout le monde. Si c’est une autre équipe… Le montage doit être tiré par les cheveux à l’extrême, je veux dire par là que ça doit être bancale, ça ne peut être que bancale de toute façon. Je suis désolé mais Gérard Lopez ça a toujours été bancale de toute façon. Je ne vois pas pourquoi, même en opération sauvetage, subitement il apporterait toutes les garanties nécessaires ? Si c’est Le Mans ou je ne sais qui… Moi je n’y crois pas à l’équité, c’est une utopie absolue dans cette histoire là. Je n’y crois pas en fait et je comprends le coup de gueule du Président de Villefranche. […] Si c’est Saint-Etienne, Bordeaux, Lens, et je comprends car ils ont un poids dans l’histoire du football français et dans les cœurs, mais si ce sont d’autres villes moyennes on ne serait même pas là en train d’en parler.”
Puis ils ont évoqué le parallèle qu’à fait le Président de Villefranche-Beaujolais avec le club de Luzenac, qui avait été interdit de montée en Ligue 2 et qui avait coulé quelques semaines plus tard.
“Oui enfin Luzenac c’était une équipe qui partait d’en bas alors que là c’est plutôt un monument qui tombe. Enfin je pense que ce parallèle est un peu limite…”
Retranscription Girondins4Ever