Bordeaux va recevoir ses joueurs pour leur proposer une baisse de salaire de 20%

    (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

    L’on se demandait quelle allait être la piste privilégiée pour valider le plus rapidement possible les recrues en salle d’attente que sont Yoann Barbet, Vital N’Simba et Jonas Lössl. Visiblement, plutôt que de vendre rapidement et dans l’empressement des joueurs, c’est à dire « les vendre mal », les Girondins de Bordeaux ont opté pour une demande de baisse de salaire des joueurs de l’effectif. Selon RMC, Bordeaux, va rencontrer ses joueurs pour négocier des baisses de salaires afin de pouvoir valider les contrats cités précédemment.

    Pour rappel, et selon de nombreuses sources, il faudrait au moins baisser de 3 millions d’euros la masse salariale pour arriver à ce qui avait été budgété pour la saison, et être dans les clous de la DNCG (dont autrement dit, la baisser encore plus pour valider les recrues). RMC confirme également qu’un courrier a été envoyé aux joueurs pour les convoquer à un entretien avant de leur proposer de baisser leur salaire, qui serait à hauteur de 20%. Quelques joueurs auraient déjà accepté de le faire. Si Josh Maja s’est montré flou sur le sujet en conférence de presse hier (mais cela s’explique par le fait qu’il n’avait pas rencontré sa direction et qu’il ne savait pas non plus quel rôle il aurait à jouer cette année), un autre international, recrue d’Admar Lopes la saison dernière, a déjà accepté de le faire (on pense à Alberth Elis, Stian Gregersen ou Danylo Ignatenko). A l’inverse, et comme l’on pouvait s’y attendre, plusieurs joueurs de l’effectif ont refusé cette baisse de salaire, dont évidemment plusieurs joueurs mis à l’écart et qui s’entrainent avec la réserve.

    « Selon l’article 761 de la charte sur les baisses de salaire, les clubs ont la faculté de diminuer collectivement la rémunération. Mais le silence du joueur ou la poursuite du contrat aux nouvelles conditions (avec l’application de la baisse) ne vaut pas un accord de sa part. Cela passe donc forcément par un accord écrit du principal intéressé. L’UNFP estime qu’un refus ne pourra pas être considéré comme une faute grave et ne pourra pas justifier un licenciement économique ». (RMC)

    https://twitter.com/RMCsport/status/1555471245298245632?s=20&t=Kj6cEEVKEOMPCYjIjKzzKA