Sur France Bleu Gironde, le journaliste L’Equipe, Yoann Riou, a parlé de sa « relation » avec les Girondins de Bordeaux, lui qui a visité le club jeudi dernier, participant également à la conférence de presse.

« Mercredi, j’étais à Niort toute la journée, et je suis arrivé le soir à Bordeaux. J’ai posé mes affaires à l’hôtel et directement, je suis allé au Parc Lescure pour humer l’atmosphère. J’ai fait le tour deux-trois fois, puis je suis allé manger au McDo juste à côté (rires). J’avais 7 ans pour Bordeaux-Juventus, et c’était Michel Drucker et Roger Piantoni qui commentaient, c’était énormissime. J’ai eu la chance d’avoir une enfance où les matches de foot étaient rares à la télé. On les attendait ! C’était une religion ! A l’époque, un Bordeaux-Juventus, quand tu as 7 ans, c’était merveilleux parce que tu n’en avais pas tous les jours… C’était des noms incroyables, Giresse, Platini… C’était un de mes plus grands souvenirs, avec la Coupe du Monde 86 qui est le plus grand, et là avec 85 on se demande si Bordeaux va faire la remontée, Battiston qui marque et il reste un peu plus de dix minutes… C’est un truc qui m’escorte depuis toujours, cette nostalgie d’un passé… J’ai vraiment grandi petit avec le multiplexe à la radio, et dès j’étais fous amoureux de Wim Kieft, pourtant il n’a pas fait grand-chose aux Girondins… Et des noms comme Klaus Allofs, Clive Allen… Et donc, de suivre Bordeaux en ce début de saison, c’est un énorme bonheur ».

A t-il une affection particulière pour les Girondins de Bordeaux ?

« Comme je suis vraiment un enfant des années 80, forcément, quand j’étais petit, où tous les souvenirs s’impriment à vie dans le cœur, et bien ce sont les finales de Coupe de France homériques entre Bordeaux et Marseille, avec ce lob de Giresse… En plus, Giresse, je crois que c’est l’homme qui raconte le mieux le football dans sa nostalgie, dans sa mélancolie… J’avais eu la chance de l’emmener en pèlerinage il y a quelques années pour la chaine L’Equipe, où on avait revécu le match de l’Equipe de France face à la RFA. Tout se joue quand tu es môme, c’est-à-dire le match contre le Milan AC parce qu’il y avait Bordeaux, ce Bordeaux avec Chalana… Sa disparition nous émeut beaucoup. Et c’est vrai qu’à l’époque, tu avais Bordeaux-Dnipropetrovsk sur Canal+, avec la voix extraordinaire de Charles Bietry, on a l’impression que les mecs sont au bout du monde, dans une autre planète, la voix qui grésille… Ce sont des souvenirs qui restent à vie ».

Retranscription Girondins4Ever

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