Quand Alain Afflelou a fait venir Christophe Vecchioni et Michel Flos au club dans les valises de Rolland Courbis

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    C’est une histoire où il faut remonter dans le temps et faire travailler sa mémoire pour les plus anciens, et découvrir la passé pour les plus jeunes. Le site So Foot nous ramène lors de l’intersaison 1992 du côté des Girondins de Bordeaux. Le club venait de valider sa remontée dans l’élite et travaillait sur le mercato en vue de la saison 1992/1993 en première division.

    Gernot Rohr, entraîneur en poste, est remplacé par Rolland Courbis qui était en poste à Endoume en National. Dans les valises du nouveau coach, deux joueurs inconnus au bataillon : Christophe Vecchioni, latéral gauche et Michel Flos, milieu de terrain. C’est très loin des autres noms qui ont débarqué lors de cette même intersaison : Zinedine Zidane et Eric Guérit (Cannes), Marcio Santos et Valdeir (Botafogo BRE) ou encore Laurent Croci et Philippe Lucas (Sochaux). Mais comment ces deux joueurs ont débarqué à Bordeaux ? Rolland Courbis raconte que c’est tut simplement Alain Afflelou, Président de l’époque, qui après les avoir vu jouer un match, a voulu les faire venir.

     

    « Vecchioni, qui prenait tout le couloir gauche, et Flos, qui était notre meneur de jeu, avaient fait un super match, à l’image de leur saison. Lorsque mon arrivée à Bordeaux s’est concrétisée, il m’a demandé si on ne prendrait pas quelques joueurs d’Endoume pour meubler l’effectif« 

     

    Les deux joueurs ont du prendre les minutes qu’on leur donnait, dans une équipe qui tournait bien cette saison là. Christophe Vecchioni a plus joué que Michel Flos. Il faut dire que le milieu de terrain bordelais affichait complet. Pour le premier, il a pu disputer quelques matchs en place de Bixente Lizarazu et il en garde de très bons souvenirs. Il avouera même avoir fait une erreur en quittant Bordeaux pour Toulouse.

    « C’était à Lescure, lors du derby. Le stade était plein, je reprends un centre de Ronan Salaün et je trompe David Marraud du plat du pied. […] Je n’aurais jamais dû partir de Bordeaux, et surtout pas à Toulouse« 

     

    Si les deux hommes ne laisseront pas de grands souvenirs aux supporters, eux se souviendront longtemps d’avoir joué aux Girondins de Bordeaux.