Six minutes de jeu pour Mbaye Niang, un méchant coup, un carton rouge et puis s’en va !
Même en ayant une dent contre Mbaye Niang, on n’aurait jamais imaginé ce scénario et pourtant…
Ce Dimanche, l’AJ Auxerre se déplace sur la pelouse du Montpellier HSC pour le compte de la troisième journée de Ligue 1 Uber Eats. Dans le groupe de Jean-Marc Furlan on retrouve Benoît Costil et Mbaye Niang, fraîchement débarqué des Girondins de Bordeaux.
Si l’ancien portier international est bien titulaire et a encore pris un but au moment où on écrit ces lignes (série toujours en cours d’ailleurs), l’attaquant sénégalais était sur le banc au coup d’envoi. Le technicien bourguignon a décidé de la faire rentrer au retour des vestiaires, pour apporter du poids et du physique à l’attaque auxerroise. Le poids il l’a apporté on l’a vu, mais le physique aussi… Après 6 minutes sur le terrain, le joueur a un coup de sang envers Mamadou Sakho et lui adresse un vilain coup. Le joueur reste au sol et l’arbitre sort bien entendu un carton rouge. Certains amoureux du football extérieurs aux Girondins, ne comprenaient pas pourquoi on n’avait pu critiquer et mettre de côté certains joueurs, dont Mbaye Niang… Nous n’avons même pas besoin d’argumenter cela…
Rappelez-vous les propos de Jean-Marc Furlan en conférence de presse d’avant-match :
Comment s’est noué le contact avec Mbaye Niang ?
« Par rapport aux Girondins, ils ne voulaient pas le garder pour plein de raisons que je n’ai pas envie d’évoquer. Il y a un agent qui m’a beaucoup aidé dans ce domaine parce qu’il est proche de Monsieur Lopez. Du coup il nous a beaucoup aidé et c’est un nom qui est apparu par rapport à la cellule et tout ça. Quelque part, quand tu vois son parcours ça peut être intéressant. Lui il a envie d’être en sélection donc c’est très important et puis comment tu arrives aussi dans l’affectif, à convaincre les garçons de développer beaucoup de force, ça me paraît capital. Il y a ce côté affectif et de comment tu manages le joueur, tu es très proche de lui…[…] Les premières conversations que j’ai eu avec lui, il était sur Bordeaux et j’ai été très franc et très cash avec lui pour plein de raisons. Par rapport à ce qu’on vit c’est aussi comment – tu as un attaquant de talent – tu arrives à le convaincre. Comme je lui ai dit ‘tu as 27 ans et tu arrives juste à maturité’. J’en ai connu plein comme ça, Benjamin Nivet, Mounir Obbadi… Je lui ai dit ‘comment tu es capable psychologiquement et intellectuellement de développer beaucoup de force et je vais t’y aider par les entraînements pour te concentrer sur les 6-7 ans qu’il te reste’. Pour un attaquant c’est là où tu arrives à développer le plus de force. »