Christophe Monzie : “Ce n’est pas sérieux ! C’était surréaliste. Ils ne risquaient pas, à moins de s’envoyer des missiles, de se perturber les uns les autres hein…”

    Sur ARL, Christophe Monzie s’est longuement exprimé sur le nombre de supporters des Girondins de Bordeaux autorisés à venir pour ce match face au Paris FC. Un nombre divisé par deux à seulement 48 heures du match.

    « Ça c’est quand même un des faits majeurs de l’après-midi. Il y a eu une espèce de volte-face, un jeu du chat et de la souris entre les deux clubs dans les jours et les heures qui ont précédé ce match… 1000 supporters devaient faire le déplacement, et les supporters n’ont été prévenus que 48 heures avant… Ils avaient quand même été dehors à Rodez pour d’autres raisons. Là, c’est le Paris FC qui a prévenu 48 heures avant, que finalement il n’y aurait pas la quantité de supporters escomptée. La plupart avaient pris leur billet de train, ou s’étaient organisés pour venir dans la capitale… Ce n’est pas sérieux ! Ce n’est pas professionnel de la part du Paris FC. Il a fallu que David Lafarge monte au créneau dans les heures qui ont suivi, pour essayer de discuter le bout de gras. Le PFC voulait descendre à 450… Finalement, ils sont tombés à 515, c’était un peu jeu de marchands de tapis… C’est un peu facile de se retrancher derrière les arrêtés préfectoraux ou derrière les risques d’insécurité parce qu’il y a eu UN match à problème l’année dernière entre le PFC et Lyon, provoqué par des fauteurs de trouble que tout le monde a identifié : on savait très bien d’où ils venaient. Là, ce n’était pas du tout le même contexte, les Girondins ne venaient pas du tout avec ces intentions-là… Ils se sont comportés remarquablement. Ils ont craqué quelques fumigènes en seconde, comme à Grenoble, mais ça s’est très bien passé. Ça s’est d’autant mieux passé que le public a tenu à montrer à tous ceux qui souffraient de paranoïa aigue et qui craignaient des débordements, qu’au contraire ce match s’est disputé dans une belle intelligence… Et les deux côtés du stade se répondaient ! C’est la première fois que je vois ça en Ligue 2, et c’est super sympa… Les supporters ont été exemplaires et les joueurs bordelais ont été applaudis par les supporters parisiens qui sont connaisseurs. J’ai vu une profusion de voitures de police par l’entrée des supporters, il y avait 8-10 fourgons… C’était surréaliste. Et les supporters bordelais étaient parqués à environ 200 mètres en diagonale, diamétralement opposés au public parisien… Ils ne risquaient pas, à moins de s’envoyer des missiles, de se perturber les uns les autres hein… ».

    Retranscription Girondins4Ever