Luis Fernandez : “Il était jeune, et je ne lui ai jamais mis des bâtons dans les roues pour ne pas qu’il aille à Bordeaux”

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    Sur France Bleu Gironde, Luis Fernandez, consultant sur BeIn Sports, à la question : Claude Bez l’a-t-il appelé pour le faire signer quand il était joueur ? Il a répondu :

    « Non, je ne l’ai pas eu en direct. Alors, peut-être que la personne qui s’occupait un peu de moi, a échangé avec lui. Quand on est un joueur libre, il y a toujours des situations qui se présentent. Claude Bez, vous savez… j’ai toujours été admiratif des Girondins de Bordeaux. A Bordeaux, il y a eu des garçons comme Alain Giresse, comme Patrick Battiston, Marius Trésor… Je ne suis pas près de les oublier ces garçons-là. Quand vous portez le maillot de l’équipe de France, et qu’ils m’ont accueilli. Ils m’ont aidé, ils m’ont mis dans de bonnes dispositions, dans de bonnes conditions… Avec René Girard, Thouvenel, Bernard Lacombe, cette relation avec Aimé Jacquet. Moi, Bordeaux, ça reste, et ça restera, ça continuera à rester un club qui a vu des joueurs avec qui j’ai évolué en Equipe de France, et que j’ai beaucoup aimé, apprécié. Je ne suis pas près de les oublier parce que j’ai passé de grands moments avec eux. C’est pour ça que quand on allait aux Girondins, c’était toujours assez chaud, assez tendu, mais Bordeaux faisait partie de ces grands clubs de première division à cette époque-là ».

    Est-ce qu’il y a eu des regrets de ne pas avoir signé à Bordeaux ?

    « Je ne suis pas sur ce terrain-là. Mon terrain c’est d’aimer les clubs, comme je les aime en Espagne parce que j’y ai entrainé. Tous ces grands clubs tirent les autres vers le haut, et Bordeaux fait partie de ces grands clubs français ; Ils sont aujourd’hui en deuxième division mais on a envie qu’ils reviennent en haut de l’affiche parce qu’il y a un passé. Quand je suis à l’AS Cannes, il y a trois joueurs de Bordeaux qui viennent à Cannes, et trois joueurs de Cannes qui partent vers Bordeaux. Dans les trois il y a Zidane, Jean-François Daniel et Éric Guérit. Il y en a trois qui viennent chez nous. Zizou était à mes côtés, je discutais souvent avec ses parents, avec lui. Il était jeune, et je ne lui ai jamais mis des bâtons dans les roues pour ne pas qu’il aille à Bordeaux… Il est parti à Bordeaux, vous avez pu l’apprécier, l’aider, et voilà. Si j’avais été quelqu’un qui n’aimait pas les Girondins de Bordeaux à cette époque-là…Et quand j’ai vu la suite de la carrière de Zizou, comme Jean-François Daniel… j’ai beaucoup aimé ces joueurs-là ».

    Retranscription Girondins4Ever