Sur France Bleu Gironde, Jean-Marc Ferratge, ancien joueur et Champion de France de Division 2 lors de la saison 1991/1992 avec les Girondins, a livré ses tops et ses flops lors de ce Laval – Bordeaux.

 

“On va dire ce pauvre Clément Michelin mais bon c’est vrai que sur le match c’est difficile de dire autre chose. Il faut être logique, c’est sans aucune arrière-pensée mais je pense que c’est quelqu’un qui a besoin de se remettre dans le groupe, de se remettre mentalement et moralement. Je pense que le groupe va l’aider à ça. En top c’est Zuriko Davitashvili parce que je trouve qu’il a apporté de la dynamique devant, il a été incisif. Je pense que ce sont des joueurs comme ça, ils essayent de jouer devant. Josh Maja bien sûr qu’il a marqué mais je pense que sur l’ensemble de la rencontre, Zuriko Davitashvili a vraiment apporté de la dynamique. Il a pesé énormément sur la défense de Laval.”

Puis il a été question de l’acclimatation de Clément Michelin. Est-ce qu’il faut forcément du temps de jeu pour s’acclimater ?

“Cela dépend déjà de la personne. Là c’est l’entraîneur qui doit le ressentir parce que David Guion sentira où en est le joueur, discutera certainement avec lui, aura un dialogue et verra son comportement par rapport à tout ça. Cela ne sert à rien d’insister de faire jouer un joueur qui doit multiplier son mal être. A un moment donné il faut peut-être qu’il prenne du recul, qu’il se refasse une santé à l’entraînement, qu’il s’investisse dans des jeux, dans des attitudes d’entraînements pour refaire prendre confiance au joueur. Après il faut qu’il revienne dans la réussite. S’il doit passer par un peu de repos ou par des périodes sur le banc et reprendre de la réussite à l’entraînement, reprendre des initiatives à l’entraînement parce que ça sert à ça aussi, il ne faut pas l’oublier. Le match c’est le reflet de l’entraînement et pas l’inverse.”

Retranscription Girondins4Ever