Claire Lavogez : “Bordeaux est un club qui est hyper important pour moi, qui restera toujours dans mon cœur”
Sur Canal +, l’ancienne milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Claire Lavogez, a confié suivre la saison du club au scapulaire.
« Bien sûr que je les suis, c’est un club qui m’a beaucoup apporté. C’est un club qui est hyper important pour moi, qui restera toujours dans mon cœur. Donc forcément, je suis ce qui se passe encore à Bordeaux, et c’est plutôt bien pour le moment avec leur jeune effectif ».
La milieu de terrain parla ensuite de son aventure américaine à Kansas City.
« Si je vis le rêve américain ? Oui bien sûr, je vis le rêve américain. J’avais quand même un peu peur de venir ici, c’est sûr. Aujourd’hui, je suis très fière de l’avoir fait. C’est vraiment quelque chose qui m’apporte beaucoup dans ma vie de femme et dans ma vie de sportive. Je suis très très contente d’avoir fait ce choix-là, c’est vraiment top ici. La culture du sport est vraiment différente […] La culture du sport est incroyable. En fait, c’est comme les garçons en Ligue 1. On est considérées, et le foot féminin ici fait qu’on joue dans des supers stades, sur des supers terrains… Tout est réuni pour que public vienne nous voir. On joue devant 10-20000 personnes, donc c’est vrai que c’est un engouement différent par rapport à la France. C’est hyper bien. J’ai été hyper bien reçue, c’est vraiment incroyable ».
D’autant que très prochainement, elle jouera un quart de finale face à Houston.
« C’est un énorme match. Déjà, d’avoir réussi à atteindre les play-offs, c’est incroyable, on est très fières de ça. On va tout faire pour aller en demi-finale, et ce serait contre l’OL Reign, donc… On essaye de se projeter. On a bien travaillé pour essayer de battre Houston et j’espère que ça le fera ».
La joueuse assurer garder l’Equipe de France dans un coin de sa tête.
« Si cela reste dans un coin de ma tête ? Comme je l’a toujours dit, l’Equipe de France restera toujours dans un coin de ma tête, même si depuis que Corinne Diacre est à sa tête, je n’ai jamais été sélectionnée, même présélectionnée… C’est beaucoup de frustration, et c’est aussi la raison pour laquelle je suis ici, pour voir autre chose et m’épanouir dans un autre pays. C’est ce que je fais aujourd’hui et je suis contente d’avoir fait ce choix-là. Mais bien sûr que l’Equipe de France reste dans un coin de ma tête et j’espère un jour pouvoir y retourner, parce que c’est un réel plaisir ».