Julian Palmieri : “C’est l’âme du club, sur le terrain, et tout ça, je ne le sens plus. Il est évident que cette identité, aujourd’hui, n’existe plus au club”

    Sur ARL, l’ancien défenseur de Bastia, Julian Palmieri, s’est exprimé sur l’équipe actuelle du Sporting, qui va affronter les Girondins de Bordeaux lundi, pour le compte de la 12ème journée de Ligue 2.

    « Je suis un tout petit peu inquiet pour le Sporting. Je les trouve irréguliers, ils sont capables du pire comme du meilleur. Et puis sincèrement, cette Ligue 2, je ne la comprends pas trop… Annecy qui va taper Guingamp 0-4… Il y a des résultats très surprenants. Mais au Sporting, je ne sais pas comment expliquer… En fait, au Sporting, ce n’est que du ressenti. C’est l’âme du club, sur le terrain, et tout ça, je ne le sens plus. J’ai l’impression que c’est parti, et que ça joue pour jouer. Il y a des joueurs comme Joris Sainati, comme Dumé Guidi, qui essayent de tirer le groupe vers le haut, au moins dans la mentalité. Mais c’est difficile quand on n’est pas assez… Tout le monde s’emballe parce qu’ils ont gagné deux matches de suite. Là, ils vont rencontrer beaucoup de gros. A partir de lundi, jusqu’à la Coupe du Monde, là on pourra se faire un vrai avis sur cette équipe du Sporting Club de Bastia […] Il manque cette transmission de valeurs, cette identité de jeu, qui faisait que le Sporting club était immédiatement reconnaissable. Il manque ces valeurs bastiaises reconnaissables, cette identité. C’est le plus gros problème du Sporting d’aujourd’hui. Et il faut savoir que Joris est marseillais, il n’est même pas corse. En tant que corse, il y a Christophe Vincent au milieu, Anthony Roncaglia, et Dumé Guidi. Et ce ne sont pas tous des titulaires en puissance. A notre époque, il y avait clairement une identité bastiaise et corse. C’était ce qui faisait que quand les clubs venaient ici, ils savaient qu’ils allaient entrer dans un bourbier, que ça allait être compliqué pour eux de faire quelque chose… Quand on a fait 14-15 matches sans défaite à l’époque, c’était justement l’année où il y avait le plus de corses dans l’équipe. C’est peut-être un hasard, mais… Il est évident que cette identité, aujourd’hui, n’existe plus au club. Elle n’y est plus du tout, et c’est assez flagrant ».

    Retranscription Girondins4Ever