Yoann Barbet revient sur le début de saison des jeunes, sur l’entrée des plus anciens et sur l’apport des supporters

    Invité du débrief Ligue 2 sur RMC, Yoann Barbet est revenu sur le début de saison des Girondins de Bordeaux. Il a été questionné notamment sur les jeunes qui ont joué les premiers matches. “J’avais du mal à m’habituer à jouer presque qu’avec des jeunes de 19, 20 ans. Je suis passé de l’Angleterre où c’est vraiment rugueux, à ça. Et il a fallu quelques jours pour m’en rendre compte et me dire ‘voilà, là on y est, le club est dans cette situation et ça va être avec cette équipe-là’. Et en fait, moi ce qui m’a surtout surpris, c’est leur progression sur les deux mois de préparation. J’ai pu témoigner de leur progression tous les jours. Tout le monde était surpris de notre début de saison, de la qualité des jeunes, mais en fait nous à l’intérieur – bien sûr qu’on ne s’attendait pas à avoir un aussi bon début de saison – on n’était pas surpris de leurs qualités parce que je m’entraînais tous les jours avec eux et je voyais vraiment le potentiel. Et puis, même si nous en suivant on est rentrés dans l’équipe, on voit bien qu’il y a encore des jeunes qui jouent et qui nous portent, à l’image de Dilane”.

    Est-ce que quand il est entré dans l’équipe lors du match à Saint-Etienne, il n’avait pas la peur d’être le chat noir ? “Complètement, complètement. Au début, on espérait qu’ils fassent du mieux possible. Et puis au final, avec les entraînements, on voyait que les jeunes ont continué à jouer et que nous on ne rentrait pas. C’est ce qui a été aussi compréhensible de part leurs qualités. Et au final, quand on rentre dans l’équipe à Saint-Etienne on a perdu. On s’est dit qu’on cassait la dynamique alors que quand on arrive on a envie de bien faire. Au final, ce n’est pas le cas. On s’est mis vite dans le bain et on a enchaîné des bons résultats derrière”.

    Est-ce qu’il n’a pas eu peur lors de son arrivée que le public soit plutôt contre son équipe suite à la mauvaise saison et la descente ? “Une inquiétude au début. On s’est vite rendu compte quand le club allait quasiment disparaître que ça a créé un énorme engouement autour du club. Ca a reconsolidé tout le monde, tout le monde s’est mis derrière le club. Les supporters ont manifesté et ont montré qu’ils étaient derrière le club. Au final, c’était un mal pour un bien. Et là, on se retrouve à jouer devant 20 000 personnes tous les week-ends. Ce sont vraiment eux le 12ème homme. Au final, ça n’a été que bénéfique pour le club”.

    Retranscription Girondins4Ever