Sur RMC, Jean-Marc Furlan a donné de ses nouvelles, lui qui a été licencié pour faute grave par l’AJ Auxerre, des suites de son doigt d’honneur envers le public clermontois il y a trois semaines.

« C’est très difficile, très dur à vivre, parce que je n’ai eu aucune explication de mes dirigeants. Je n’ai eu aucun entretien, aucun rendez-vous, c’était très dur. J’ai reçu juste un document comme quoi j’avais fait un doigt d’honneur, et c’était pour eux une faute grave. Je le regrette profondément. Mais quand tu es entraineur, que tu te fais insulter, tout ça, bon, tu es très anxieux, très angoissé, et moi, j’ai fait un doigt d’honneur. Ils me licencient sur faute grave, pour ça, et alors que je n’ai pris que trois matches en commission de discipline… D’ailleurs, ils étaient très surpris que je sois licencié pour un doigt d’honneur. C’est très, très dur à vivre. Ce club, depuis dix ans, jouait le maintien en Ligue 2, et nous, on a réussi à créer une dynamique collective avec tout le groupe, ce qui nous a permis d’aller chercher la Ligue 1, et même dans des barrages qui étaient très, très difficiles… Et trois mois après, je suis licencié. C’est vrai que j’ai beaucoup, beaucoup de mal à le vivre ».

Y avait-il alors autre chose ? Des tensions au sein de l’AJA ?

« Non, il n’y avait aucune tension. Depuis trois mois, je faisais des réunions avec Monsieur Zou tous les trois ou quatre jours, et il était complètement à fond derrière moi. Je pense que c’est juste mon geste et mon doigt d’honneur qui a provoqué ça. Il faut savoir que quand même, quand j’ai arrêté il y a 15 jours, on n’était pas relégables encore. J’avais encore cinq équipes derrière… Il n’y avait pas de tensions dans le club, au contraire. Monsieur Zou était très solidaire avec moi. C’est pour ça que ça a été une surprise colossale pour moi, parce qu’il était complètement derrière moi. C’est pour moi un choc terrible ».

Retranscription Girondins4Ever