Sur TV7, la capitaine des Girondins de Bordeaux, Andréa Lardez, a été invité à revenir sur l’intersaison de la section féminine, qui a perdu beaucoup d’éléments.

« Des séquelles, oui et non, parce qu’on essaye de laisser cette saison-là derrière nous. C’est vrai que c’est une saison dont il faut tirer des leçons. On a eu beaucoup de départs et c’est dans ce sens-là qu’il peut y avoir quelques séquelles. Mais au final, peut-être que c’est un mal pour un bien. On va se restructurer, on va miser peut-être davantage sur les jeunes qui n’avaient pas forcément leur place, ou du moins pas autant avant. On va voir si c’est un mal pour un bien. Après, je pense qu’il ne faut pas non plus laisser ça derrière nous, il y a des choses à retenir et apprendre de cette situation. On a eu peur, comme tout le monde je pense. J’espère qu’on ne vivra plus ce genre de saison ».

Est-ce un traumatisme, au point d’en avoir marre d’en parler sans cesse ?

« Non, ce n’est pas un traumatisme. C’est vrai que c’est ce qui fait qu’on en est là aujourd’hui. Je pense que ça ne peut que nous apporter des choses. C’est vrai qu’on nous en parle beaucoup mais d’un autre côté, je pense que c’est une grosse épreuve que les supporters, les gens, les médias ont traversé avec nous. On va se servir de ça pour avancer ».

En tout cas, les résultats des garçons portent la section féminine.

« Bien sûr que les résultats nous portent. C’est un peu à l’image de ce qui se passe chez les garçons, on est très contentes que ça se passe bien. Nous, ça nous rassure aussi quant à ce qui peut se passer pour le club et pour nous indirectement. On est à fond derrière eux, et on espère que ça va continuer aussi pour eux ».

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