Jean-Marc Ferratge : “Quand on voit l’équipe des Girondins de Bordeaux jouer aujourd’hui, ce n’est pas du tout la même mentalité, ce n’est pas du tout le même état d’esprit que l’année dernière”

    Sur ARL, Jean-Marc Ferratge s’est exprimé sur le début de saison des Girondins de Bordeaux.

    « Je ne suis pas surpris, surtout par rapport à ce qu’a fait David Guion. David Guion est resté très serein après la descente. On l’a très peu entendu et malgré tous les problèmes, il a continué à travailler en ne sachant pas où le club se retrouverait, avec les jeunes qu’il avait déjà intégré quelques fois la saison passée. Il est resté dans son schéma de travailler avec des jeunes, en attendant que le recrutement se fasse. Ce travail a payé, et c’est ce qui est très important. Il est resté très concentré sur la qualité technique et le jeu avant tout. Les problèmes qu’il y a eu étaient une chose, mais il fallait continuer à travailler. Je connais bien David, et il a su le faire. Il a su intégrer les jeunes, il a su les faire travailler, et quand on voit l’équipe des Girondins de Bordeaux jouer aujourd’hui, ce n’est pas du tout la même mentalité, ce n’est pas du tout le même état d’esprit que l’année dernière, même si c’est en Ligue 2. Ils sont aujourd’hui premiers et je pense que le travail de David Guion paye aujourd’hui ».

    Le travail de David Guion, et son staff, évidemment.

    « Bien évidemment, il y a le staff. Quand on travaille comme le fait David, il faut avoir un staff derrière. Surtout quand on intègre des jeunes, il faut avoir cette relation avec l’entraineur formateur. David Guion peut s’appuyer sur ce staff, formateur aussi, car Denis Zanko est reconnu pour ça. En plus, ce qui se passe, c’est que cette année, il a fait avec son staff. L’année dernière, il est arrivé en cours de saison dans une équipe qui ne savait pas où elle était, et il n’avait pas les mains libres. Aujourd’hui, il n’a peut-être pas la totalité des mains libres mais au moins, avec le staff, il sait où il va ».

    Un entraineur aujourd’hui, doit-il forcément être également formateur ?

    « Cela dépend du budget d’un club. Si on parle de Paris, on ne parle pas formation. Si on parle des Girondins de Bordeaux, du TFC, de Nîmes… On a impérativement besoin de la formation car on n’a pas les moyens financiers d’aller acheter des joueurs. De toute façon, un joueur qu’on ira chercher, même un jeune, coûtera toujours plus cher qu’un joueur qu’on forme, qu’on intéresse au club, qu’on intègre dans l’équipe ».

    Retranscription Girondins4Ever