Bruno Fievet : “A partir de là, j’étais plutôt content que ce soit Gérard Lopez qui remporte la mise parce qu’il avait une sérieuse expérience dans le foot, une belle réussite sportive avec Lille”
Pour Bordeaux Sport, Bruno Fievet est revenu sur le moment où il ne put racheter les Girondins de Bordeaux, King Street et Frédéric Longuépée ne lui ayant pas ouvert l’accès à la Data Room et la suite des négociations, à l’époque.
« Je l’ai très mal vécu il y a deux ans. Au moment où King Street avait annoncé ne plus vouloir investir aux Girondins. Je m’étais battu, j’avais un dossier que je jugeais solide. Après, je sais qu’il n’a pas été retenu par King Street et Frédéric Longuépée, parce que je l’avais critiqué. A partir de là, j’étais plutôt content que ce soit Gérard Lopez qui remporte la mise parce qu’il avait une sérieuse expérience dans le foot, une belle réussite sportive avec Lille, donc voilà. Mais clairement, quel que soit le vainqueur, c’était presque anecdotique parce que quand on perd… les jours qui ont suivi ont été difficiles. Quand on est amoureux d’un club, on est piqué club quoi qu’il arrive. On l’aime, et je n’ai jamais coupé avec les Girondins. J’ai fait autre chose. Avec ma meilleure amie, je me suis remis à courir pour préparer le semi-marathon du Cap Ferret l’année dernière. Cela m’a permis de perdre une vingtaine de kilos, c’était un objectif sportif pour me sortir la tête de tout ça. C’est ce qui m’a vraiment permis de m’évader, et j’étais bien entouré avec des gens que j’appréciais. Je me suis remis à fond dans le sport, en reprenant une condition physique acceptable, parce que j’avais une condition physique d’homme d’affaires : beaucoup au restaurant et pas beaucoup de sport (sourire). Ça m’a fait vraiment du bien à la tête […] Il faut savoir aussi que je suis partenaire des Girondins, et à aucun moment je pensais ne plus suivre les Girondins ».