Aurélien Tchouaméni : “À Bordeaux, je me souviens qu’il y avait des tensions entre la direction et les supporters, qui s’amusaient pendant dix minutes à crier comme des fous, et pendant dix autres à se taire”

    (Photo by Manuel Reino Berengui/DeFodi Images) – Photo by Icon sport

    Dans L’Equipe, Aurélien Tchouaméni a évoqué l’importance du travail mental pour une carrière de haut niveau de joueur professionnel. “J’ai appris à savoir aborder les matches, me concentrer sur mon plan de jeu. Maintenant, que je joue au Vélodrome ou dans un petit stade, je fais abstraction du bruit, du public. À Bordeaux, je me souviens qu’il y avait des tensions entre la direction et les supporters, qui s’amusaient pendant dix minutes à crier comme des fous, et pendant dix autres à se taire. À la fin du match, les joueurs en parlaient dans le vestiaire, et moi, je n’avais vraiment pas idée de ce qu’il s’était passé parce que j’étais juste focus, je n’entendais pas ce qui se disait autour”.

    Mais ce n’est pas tout puisque physiquement, l’ancien bordelais a confirmé qu’il avait une piscine et un hammam à disposition chez lui. “Oui, c’est le plus important. À Bordeaux, je n’avais pas les moyens financiers pour avoir une salle de muscu à domicile. À Monaco, c’était la première chose que je voulais. À Madrid, pareil”.

    Il s’agit donc, pour réussir, d’un mix entre le travail et le mental. “Pour moi, travail et mental c’est la même chose, puisque le mental ça se travaille. Je n’ai pas envie de dire 70 % de mental et 30 % de talent, ça voudrait dire que toutes les personnes qui décident de travailler pour devenir un grand joueur vont réussir. Le talent et le don occupent une place prépondérante, donc je dirais plutôt 60 % mental et 40 % talent, ou 50-50, il faut rester réaliste”.