Jean-François Soucasse : “On ne peut pas laisser Laurent (Batlles) seul face aux difficultés que le club rencontre”

Saint-Etienne finit le bloc de 15 matches à la dernière place de Ligue 2, après sa nouvelle défaite à domicile hier, face à Rodez. Le coach des Verts, Laurent Batlles, est apparu assez touché en conférence de presse d’après match. “C’est compliqué. Ce soir, je suis désolé pour les gens qui sont encore venus très nombreux. J’ai vécu de grands moments dans ce stade… Vivre ça, ce n’est pas ce que je voulais. Que dire ? Qu’on a fait le match qu’il fallait ? Non. Il y a beaucoup de déception. Je pense aussi à toutes les personnes du club, les supporters qui vivent tout cela difficilement. Les attitudes ne sont pas bonnes. On doit changer beaucoup de choses pour revenir à un certain niveau sur le terrain et à un classement honorable”.
L’ancien milieu de terrain des Girondins était accompagné de Jean-François Soucasse, le président exécutif, qui a beaucoup parlé.
“C’est ma place d’être là. On ne peut pas laisser Laurent (Batlles) seul face aux difficultés que le club rencontre. Celles-ci ne sont pas nouvelles et ce soir elles ont franchies un nouveau palier. Je crois que nous avons touché le fond. Après avoir montré de belles choses, l’équipe se trouve aujourd’hui dans la difficulté. Quand on voit le travail effectué, le professionnalisme de Laurent Batlles, son staff et des personnes qui essayent de porter le club, la moindre des choses c’est d’être à leurs côtés […] Il n’y aura pas de décision immédiate. Dans ces moments-là, il n’y a jamais de jugement juste. Une défaite, une forme de déroute comme ce soir, n’est jamais bonne conseillère. Une trêve se propose. Le club aura la ferme volonté de renforcer cette équipe. Au bout de 15 matchs, le constat est évident : on n’a pas trouvé les solutions pour présenter à ce public une équipe satisfaisante. On n’est pas au rendez-vous. Ma responsabilité, c’est de faire le nécessaire pour apporter à Laurent le maximum de solutions pour que cette deuxième partie de saison soit à la hauteur des attentes. On est déçus, abattus, on a une forme de responsabilité. Ce soir, c’est une défaillance certes collective mais je ne suis pas là pour me cacher. C’est à ce titre-là que je dois être à côté de Laurent, des salariés qui aiment ce club. Dans le sport, soit on baisse la garde et on se trouve des excuses, ce qui est la réponse des faibles, soit tous ensemble on reprend le cours d’un projet collectif”.