Pour Paris Normandie, le président du Havre AC, Jean-Michel Roussier, qui ne s’attendait pas à ce que sont club soit si bien placé avant la trêve Coupe du Monde, et notamment après les nombreux changements cet été au sein du club, a été invité à s’exprimer sur le programme qui attend le HAC en décembre. Il s’agira d’un match contre les Girondins de Bordeaux d’abord, le 26 décembre. « Mais si j’en crois ce qu’il se disait en début de saison, on a déjà joué du lourd, non ? Saint-Étienne, Caen, Dijon, Metz, Amiens, Guingamp, tous ces clubs faisaient au départ partie des favoris si je ne me trompe pas. Maintenant, il n’y a pour le moment aucune fierté à être devant tout le monde. Fiers, nous pourrons l’être à la 38e journée si notre position est la même […] On pouvait espérer un tel début de parcours, mais l’imaginer, non. Lorsqu’on arrive dans un club, c’est pour gagner, bien sûr, mais que les choses aient été mises en place si rapidement, c’est inattendu. Irrationnel même, inexplicable. Il y a une telle cohésion, une telle osmose, une telle fluidité à tous les étages. Le HAC est un vrai club, un grand club, et il fallait revenir à ses valeurs. »

Comme pour les Girondins de Bordeaux, Le Havre bénéficie d’un soutien de tout son environnement, ainsi que de ses supporters.

« C’est la clé, c’est ce qui va nous aider. Dès le début, nous avions annoncé que le premier objectif était de faire revenir les gens au stade. Et quand je vois aujourd’hui cette osmose entre les joueurs et les supporters, ça, c’est une fierté. Alors oui, il y aura du monde face à Bordeaux, face à Sochaux aussi, mais j’aimerais également qu’il y ait beaucoup de monde lors de la venue de Nîmes. »