Yoann Barbet : “Il y a beaucoup plus de discussions avec les arbitres anglais, je trouve que ça c’est important”

    Sur France Bleu Gironde, Yoann Barbet, défenseur central et capitaine des Girondins de Bordeaux, à la question : Quelles différences notables fais-tu entre l’arbitrage en France et celui que tu as connu en Angleterre et lequel préfères-tu ? Il a répondu :

    “Je pense que vous savez tous ma réponse (sourire), forcément je vais dire l’arbitrage anglais parce que ça laisse beaucoup plus jouer, du coup les matchs s’emballent beaucoup plus. Il y a moins d’arrêts de jeu, ça laisse beaucoup plus jouer. Il y a beaucoup plus de discussions avec les arbitres anglais et je trouve que ça c’est important. Il y a forcément tout le temps des contestations – mais dans tous les championnats – mais ils sont ouverts à la discussion et quand ils disent qu’ils sont ouverts à la discussion avant les matchs, ils sont vraiment ouverts à la discussion pendant les matchs aussi. Je pense que c’est la différence et c’est peut-être ce qui fait qu’il y ait beaucoup moins de cartons rouges en Angleterre qu’en France par exemple. J’espère que ça pourra évoluer du côté positif en France parce que je pense que des fois ça gâche un peu les matchs et je pense qu’on n’a pas besoin d’en arriver là.”

    Puis il a évoqué le fait qu’en Angleterre il y a beaucoup plus d’intensité aux entraînements, peu de retards, les joueurs appellent l’entraîneur “boss”. Est-ce qu’il dit “boss” à David Guion ? :

    “(rires) Non, ici on dit coach mais oui, en Angleterre on dit “gafa” ça veut dire patron. C’est vrai qu’il y a cette différence. Quand je suis arrivé je disais ‘coach’ et le coach ne se retournait pas du tout parce que le ‘coach’ c’est le bus en anglais donc rien à voir donc forcément il ne risquait pas de se retourner. Pour l’intensité aux entraînements ? Oui je suis d’accord sur l’intensité et au niveau des horaires je pense que ça dépend des clubs. J’ai connu des joueurs qui arrivaient très souvent en retard mais après c’est vrai qu’au niveau de l’intensité on n’a pas besoin de pousser les joueurs, il faut plus les freiner et c’est une bonne chose.”

    Retranscription Girondins4Ever