Pour Sud Ouest, Jaroslav Plasil a été invité à parler de l’un de ses anciens coéquipiers aux Girondins de Bordeaux, Aurélien Tchouaméni. Lui qui l’a vu à ses débuts fait part de ses sentiments positifs quant à son évolution.

“Quand on l’a vu arriver, il était grand et costaud pour son âge, ça impressionne déjà. Il était déjà bien structuré, il savait ce qu’il voulait. Avec Jules (Koundé) et Zaydou (Youssouf), ils étaient souvent ensemble. Ils voulaient prendre notre place, mais de manière respectueuse. On échangeait souvent lors des étirements en fin de séance. Certains jeunes ont un talent mais se reposent dessus, d’autres travaillent quand même. Eux avaient cette culture-là […] Sur le plan mental, physique, technique, il a parcouru un sacré chemin. Il faut désormais confirmer d’année en année. C’est cette régularité qu’il fera une très grande carrière”.

Et cela commence par cette Coupe du Monde au Qatar. Aurélien Tchouaméni, dans Telefoot, a confié savoir qu’il aurait plus de regards sur lui du fait des absences à son poste. Pas de quoi l’effrayer.

 « Je vis pour ça, je vis pour avoir des responsabilités. Je suis là où j’ai toujours voulu être. C’est clair qu’avec les absences de Paul Pogba et de N’Golo Kanté, les regards seront plus braqués sur moi, mais je joue au foot pour jouer de grandes compétitions, de grands matchs. Je suis content d’être dans cette position. On a la chance aussi d’avoir des cadres avec nous, des joueurs beaucoup plus expérimentés qui sont là aussi pour nous entourer, pour nous expliquer un peu comment ça se passe. Forcément, on entend pas mal de choses comme quoi on a un effectif très jeune, peut-être avec un manque d’expérience. On a envie de répondre à ça et la manière de le faire c’est sur le terrain ».