Pedro Pauleta : “Aujourd’hui, quand je vois certains joueurs qui marquent un but et qui ne font pas un geste de célébration, je ne l’accepte pas”

    Photo Icon Sport

    Dans Ouest-France, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Pedro Pauleta, a évoqué les sensations que cela procurait de marquer, notamment dans un stade plein.

    “(Il réfléchit). C’est difficile à expliquer. Tu as envie de courir partout. Tu te sens léger. Tu ressens des frissons. Tu sens que tu es le meilleur. Être un buteur, c’est sentir qu’on est un joueur qui peut faire la différence. C’est addictif. Aujourd’hui, quand je joue avec des amis, je veux encore marquer pour ressentir cette sensation à nouveau. Chez moi, j’ai un DVD qui compile tous mes buts en France et en sélection. Je la regarde de temps en temps lorsque je ressens un manque, par exemple. L’autre jour, j’ai revu mon triplé lors de PSG-Bordeaux (le 2 avril 2006 en Ligue 1, 3-1). Je me souviens de chaque sensation, de chaque mouvement que je voyais à la télé. Comme si c’était hier. Je me souviens de ce que je ressentais sur le moment, le paradoxe que j’éprouvais : l’envie de marquer devant ce public et le déchirement de marquer contre mon ancienne équipe. Ce sont des sensations que je n’oublie pas”.

    Une chose est sûre, pour celui qui a inscrit 329 buts en 655 matches, marquer n’est jamais quelque chose de banal.

    “(Catégorique). Non, ça ne l’est pas et ça ne doit pas l’être. Il faut respecter ce que représente un but. Aujourd’hui, quand je vois certains joueurs qui marquent un but et qui ne font pas un geste de célébration, je ne l’accepte pas. Je ne le comprends pas. Un but rend des milliers de gens heureux. Fais la fête avec eux !”.