Mathieu Valbuena : “Philippe Lucas m’a apporté beaucoup dans ce début de carrière. Didier Tholot aussi car sans lui…”

    Sur ARL, l’actuel milieu de terrain de l’Olympiakos, passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, Mathieu Valbuena, a répondu à diverses questions. En voici les thèmes, et ses réponses ci-dessous.

    La disparition des numéros 10

    « Non, je ne pense pas que j’aurais eu la même carrière en numéro 8. Je suis quelqu’un qui aime faire des passes décisives, et quelqu’un d’adroit devant le but. Donc être proche du but, dans des zones de vérité, des zones où il a quand même des espaces… Le football change, et les purs numéros 10 se font rares. Ce sont plus des numéros 8 ou des deuxièmes attaquants qui tournent autour du 9. Mais je me suis toujours considéré comme un joueur de côté, ou sinon en tant que numéro 10 derrière l’attaquant ».

    Le surnom de “petit vélo”

    « Cela remonte à Marseille, c’est Modeste M’Bami qui me l’avait attribué. Aux entrainements, j’étais quand même assez rapide, assez véloce, et comme je ne suis pas d’une grande taille, il m’a appelé petit vélo. Je moulinais assez vite, et je les emmerdais pas mal à l’entrainement, d’où ce surnom de petit vélo… Cela m’a suivi ensuite derrière ».

    Un entraineur qui l’a marqué

    « Je pense que déjà, dès le début, Philippe Lucas m’a beaucoup apporté, m’a aiguillé. Il m’a inculqué tous les vices du football, protéger ton ballon, t’occuper de l’adversaire et après le ballon. Cela m’a beaucoup aidé en tant que jeune, et peut-être que je n’étais pas totalement formé encore. Mais Philippe Lucas m’a apporté beaucoup dans ce début de carrière. Didier Tholot aussi car sans lui… Parfois, il faut avoir le coup de pouce d’un entraineur qui croit en toi, et le National était un championnat difficile, avec beaucoup de contacts… Je me suis énormément épanoui parce que j’aime me sentir aimé. J’ai eu énormément de confiance de sa part. J’ai d’ailleurs regardé Bordeaux-Pau, et il se débrouille bien. Il a retrouvé Henri Saivet qui est là-bas aussi… Après, j’ai eu Éric Gerets, qui m’a lancé dans ma carrière. C’était quelqu’un qui venait juste d’arriver, il m’a mis contre Liverpool, et ça m’a lancé. Après, j’en ai d’autres, mais eux, ce sont des gens qui ont été particulièrement importants dans mon évolution footballistique ».

    Retranscription Girondins4Ever