Sur France TV, Alain Afflelou est revenu sur son amour pour le football. « Ma mère m’appelait Alain le coquin. On n’avait pas les moyens d’avoir des ballons parce que si ça partait dans la rue, il y avait des voitures qui passaient… On faisait ce qu’on appelait le pichac. On allait prendre les chambres à air des vélos, on les découpait, on mettait un fil autour, et on jouait beaucoup, toute la journée… Le foot, le foot, le foot ».

Il se remémora ensuite son arrivée à la tête des Girondins de Bordeaux.

« Un jour, Chaban m’appelle pour me demander si je ne voulais pas prendre la Présidence des Girondins de Bordeaux. Un mec m’appelle de Bordeaux, un journaliste, et me dit ‘Monsieur Afflelou, qu’est-ce que cela vous fait d’être le nouveau Président, félicitations !’. Mais Président de quoi ?! On met France Info, et tous les dix minutes ‘Alain Afflelou est nommé Président des Girondins de Bordeaux aujourd’hui’. Je n’avais même pas donné ma réponse ».

Puis Alain Afflelou revint sur son passage au club, mais surtout son départ.

« On remonte en première division et la première année, on finit cinquièmes. On était qualifiés pour la Coupe d’Europe. Ça a été une épopée exceptionnelle. Ma Présidence des Girondins, ça n’a été que du plaisir. Une passion. Et le jour où on a commencé à avoir des rivalités, des jalousies, des trucs, j’ai dit que ce n’était pas pour moi, je n’avais pas envie de vivre ça. Je ne fais pas de politique, donc je laisse tomber ».

Retranscription Girondins4Ever