Johan Micoud : “Mettre un dribbleur comme Di Maria face à Koundé, en sachant que ce n’est pas un arrière droit, c’est réussi”

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)

    Dans L’Equipe, Johan Micoud, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, a expliqué que jusqu’à la 75ème minute, lors de cette finale de Coupe du Monde, l’Argentine avait été meilleure que l’Equipe de France. Mais le penalty de Kylian Mbappé a ensuite “déclenché la révolte française et la finale est devenue exceptionnelle”.

    L’ancien meneur de jeu des Girondins mais aussi des Bleus s’est attardé sur la séance de tirs au but, avec notamment un manqué d’Aurélien Tchouaméni. “Quand tu es un joueur français et que tu arrives face à (Emiliano) Martinez, avec le tournoi qu’il a fait, tu sais qu’il est bien, ça te trotte dans la tête et tu risques de forcer. On a vu qu’il avait touché un penalty (le premier du temps réglementaire) et le tir au but de Mbappé, pourtant frappés fort et bien. Tchouaméni a forcé en cherchant le côté, pour l’éviter. Martinez a un impact, il n’est pas passif. (Hugo) Lloris a fait un match et un tournoi énormes, mais il subit plus ces séances, ce n’est pas un gardien de tirs au but”. 

    (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    L’ancien bordelais revint surtout sur la prestation d’Angel Di Maria, qui a fait la différence, notamment face à Jules Koundé. “Alors lui, chapeau bas, faire une finale comme ça en sortant du banc et de problèmes musculaires, c’est incroyable. On ne l’avait pas vu venir, c’est encore un joli coup de (Lionel) Scaloni, qui a été bon durant le tournoi. Il a fait des changements tactiques, des positionnements de joueurs, des vrais choix aussi, avec Alvarez et Fernandez. Mettre un dribbleur comme Di Maria face à (Jules) Koundé, en sachant que ce n’est pas un arrière droit, c’est réussi. Pour un entraîneur argentin, je le trouve super calme, il amène de l’énergie et a une vraie influence sur le jeu. Après, côté français, Kolo Muani a fait une rentrée incroyable. »