Marc (Débriefeur) : “Il avait les yeux qui pleurent sur le terrain, il devait faire un peu trop froid, il n’a pas dû voir le match”

    Dans Les Débriefeurs sur ForEver, Julien Bée est revenu avec Marc, sur la défaite des Girondins de Bordeaux sur la pelouse du Havre (1-0), pour le compte de la 16ème journée de Ligue 2 BKT.

    Moi je suis désolé mais Bordeaux a budgétisé la deuxième place donc Bordeaux veut jouer les deux premières places. Avec le Bordeaux qu’on voit depuis deux mois – parce que je ne reste pas focalisé sur ce match-là – Bordeaux est nul. Donc je veux bien et on peut faire tous les débats que vous voulez, je trouve qu’il n’y a même pas eu la première passe. On a trottiné pendant 90 minutes, il n’y a eu aucun dépassement de soi. Franchement j’ai regardé tous les matchs de la Coupe du Monde et je vois ça… Je suis désolé je ne me suis pas mouillé la nuque c’est une catastrophe, c’est une purge de football. Le Havre n’a pas non plus été génial, je n’ai pas dit que Le Havre avait été fabuleux mais j’attendais au moins que Bordeaux mette de l’envie. Et sur ce match-là Bordeaux n’a pas mis un brin d’envie. Je m’attendais à quoi ? Je ne voulais même pas gagner, moi Bordeaux cette année je les attends au rendez-vous, c’est-à-dire pour moi, mouiller le maillot, faire preuve d’envie etc… Ne pas commencer le match à la 80ème… bin non ils ne l’ont jamais commencé. C’est de proposer des 1-2-3 mais il n’y a jamais le 1 donc c’est un peu compliqué. C’est de proposer un petit peu de choses tactiquement mais là aussi on n’a rien fait puisque la seule tactique qu’on a trouvé c’est de se dire : Attend, on est nuls, on va rester comme ça pendant 90 minutes et on va faire des remplacements à la 87ème, je ne l’invente pas ! Quand ton seul meneur de jeu que tu as, tu ne le fais pas rentrer, que tu décides de faire rentrer Elis qui ne met pas un pied devant l’autre depuis le début de la saison… A chaque fois, on le met dans nos flops, tu le fais rentrer tu ne sais pas trop pourquoi. Badji qui n’a pas fait un match potable, tu le laisses sur la pelouse, ton seul attaquant qui marque, tu ne le laisses pas sur la pelouse. On a fait tous les mauvais choix possibles sur la rencontre. Il n’y a jamais eu un moment où on se dit : Tiens, on va se réveiller. Le coach ne s’est pas dit à un moment… il avait les yeux qui pleurent sur le terrain, il devait faire un peu trop froid, il n’a pas dû voir le match. Je n’ai que ça comme analyse pour lui car je ne sais plus… Bordeaux survit cette année par rapport à quoi ? Son centre de formation parce que les recrutements de cette année ça apporte quedal.”

    Retranscription Girondins4Ever.

     

    Le podcast de l’après-match :

    Forever (foreverlaradio.fr)