Sur France Bleu Gironde, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Vikash Dhorasoo, a répondu à la question de savoir si l’on se remettait d’une finale de Coupe du Monde perdue, comme ce fut le cas pour lui avec l’Equipe de France en 2006.

« Si on se remet un jour ? Je trouve que c’est difficile quand même malheureusement. On a beau avoir fait un parcours fantastique, avoir eu une belle histoire collective, avoir embarqué tout un pays, pour finalement avoir perdu… Il ne reste rien de tout ça… Vice-champion du monde, ça ne vaut pas grand-chose. C’est un peu triste. Oui, on s’en remet, cela prend peut-être un peu de temps. Je me dis que pour eux, le fait de rejouer très vite, est peut-être une chance, avec des objectifs notamment pour les joueurs qui jouent dans les grands clubs. Il y a la Ligue des Champions pour le Paris Saint-Germain par exemple, et d’autres grands joueurs dans d’autres grands championnats. C’est tant mieux pour eux. Pour nous (en 2006) c’était difficile de partir en vacances et de revenir à la réalité plus tard […] Il faut imaginer quand même qu’on est choisis pour jouer la Coupe du Monde, qui a lieu tous les quatre ans, on va on finale, et on perd… On sait que ça peut ne pas se reproduire. Ce qui est triste, ce qui est difficile à mesurer et comprendre c’est que si on n’y allait pas, on n’en serait pas à être déçus et tristes… Et pourtant, c’est parce qu’on arrive aussi haut, aussi loin, qu’on est autant déçus… C’est très étrange. Mais il faut essayer de passer à autre chose, et c’est possible. On est formés pour ça nous les joueurs de foot, à jouer, à gagner, et perdre. Mais c’est très dur de perdre en finale de Coupe du Monde ».

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