Philippe Hinschberger : “On a perdu notre attaquant, Aliou Badji, parti à Bordeaux, un concurrent. La limite est là aussi, dans le ‘trading'”

    Dans Vosges Matin, l’entraineur de l’Amiens SC, Philippe Hinschberger, a évoqué divers sujets, à commencer par la complexité de la Ligue 2 cette saison, avec notamment la présence de plusieurs équipes dont les Girondins de Bordeaux.

    « Il y a de belles équipes vous savez. C’est devenu une Ligue 1 bis. Même les plus petits clubs sont bien mieux organisés qu’auparavant et travaillent de manière minutieuse. Une équipe comme Quevilly-Rouen et son petit budget gagne pas mal de matchs. Il y a tellement de joueurs sur le marché que certains viennent se relancer. Comme Gaël (Kakuta) qui, en valeur intrinsèque, n’a rien à faire chez nous. Regardez un club comme Le Havre, cela fait combien de temps qu’il essaie de monter en Ligue 1 (depuis 2009) ? Les équipes qui descendent en Ligue 2 sont rarement à la fête. Bordeaux s’en sort en misant sur ses jeunes mais regardez Saint-Etienne. Tous les matins, c’est dur d’être Stéphanois, l’équipe est attendue partout, les stades sont pleins. »

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    Puis le coach amiénois fut questionné sur son club, parlant de son système de fonctionnement et du désormais attaquant bordelais Aliou Badji.

    « Ce club a un gros potentiel mais si on annonce 14 ou 15 M€ de budget, cela comprend 5, 6 ou 7 M€ de ventes de joueurs. Un garçon comme Formose Mendy (international sénégalais) est dans le viseur de beaucoup de clubs et ne sera peut-être plus là dans une semaine. Autre exemple, entre les 6e et 7e journées, on a perdu notre attaquant, Aliou Badji, parti à Bordeaux, un concurrent. La limite est là aussi, dans le “trading” qui oblige à chaque fois en janvier et en juillet à rebâtir. »