Jean-Marc Furlan : “Je n’ai pas eu d’autres contacts avec les Gigis, pourtant j’ai été formé aux Girondins et j’y ai beaucoup joué”

    Sur Podcastine, dans l’émission “4-4-2 Mon amour“, Jean-Marc Furlan était l’invité du jour. L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux est revenu sur le moment où il avait été sollicité par Bordeaux.

    “J’ai eu une proposition de Triaud mais j’avais déjà donné mon accord à Strasbourg. A l’époque il prend Laurent Blanc mais comme j’étais jeune et ça tournait bien, il m’appelle et me dit : Tu dis non à Strasbourg. J’ai voulu tenir ma promesse et j’ai respecté Strasbourg voilà c’est tout. Jean-Louis m’avait dit : Tu dis non à Strasbourg et tu viens immédiatement. Mais je n’ai pas eu d’autres contacts avec les Gigis, pourtant j’ai été formé aux Girondins et j’y ai beaucoup joué.”

    Puis il a donné des conseils à un jeune entraîneur qui voudrait se lancer :

    “Pour réussir tactiquement, sincèrement ça dépend vraiment de la fibre que tu as dans ton cœur et dans ton système, c’est qu’est-ce que tu ressens profondément. Quand j’étais joueur j’étais un tueur à gage et c’est ce que disait Rolland Courbis. J’étais comme le 4 et le 6, j’étais au marquage individuel. En permanence, quand j’avais les avant-centres en face de moi, j’avais Stopyra, j’avais Bernard Lacombe, ils me disaient : putain mais Jean-Marc arrête, tu nous mets en permanence des coups. J’ai dis : écoute Bernard (ou Yannick), change de maillot, tu me donnes ton numéro 9 et moi je te donne mon numéro 4 puis tu me mets autant de coups que tu veux (rires). Pourquoi ? Parce que ça dépend vraiment de ce que tu as dans le sang, ça dépend ce que tu ressens profondément. Il y a des gens qui ressentent des ultra-défensifs et d’autres qui ressentent des trucs offensifs comme moi. Au départ je voulais rester à Libourne parce que je me disais : ça ne va pas être dans mon système le système français défensif. C’est Aimé Jacquet qui m’a forcé à passer le diplôme d’entraîneur professionnel. J’y suis allé mais sincèrement, par rapport à un jeune, c’est essentiellement une passion. Si ce n’est pas une passion, ce n’est pas la peine d’y aller. Comme disait Didier Deschamps : Quand tu es entraîneur d’un club, tu n’as aucune vie sociale, ce n’est pas compliqué, tu n’as aucune vie sociale. Maintenant qu’il est sélectionneur il dit : j’ai une vie sociale. Donc il faut que ce soit une passion.”

    Retranscription Girondins4Ever