Cédric Carrasso : “A chaque fois, ça a duré 48 heures. Il y a deux solutions, soit tu reviens de ta blessure, soit tu vas chercher ce que tu as perdu”

    Sur Colinterview, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Cédric Carrasso, s’est remémoré la saison où il allait être titulaire à l’OM. Quelques mois après les croisés, il se blessa au tendon d’Achille, blessure synonyme de plusieurs mois d’arrêt. Steve Mandanda arrive alors…

    « C’est un club qui n’est jamais stable, on cherche toujours des nouvelles choses, et bien à eux. Steve a une histoire à Marseille qui est incroyable, et tant mieux pour Marseille et pour lui surtout. Il n’y a jamais eu de regrets par rapport à ça. Je le savais, donc j’étais plus ou moins prêt à me dire qu’il fallait que j’explose… Je n’ai pas joué longtemps, mais en même temps je suis resté longtemps dans ce club. Je savais qu’à un moment donné il allait arriver un moment où il faudrait que je change de direction ».

    Puis il réagit au fait qu’à chaque fois qu’il allait devenir le numéro 1, un événement se passa et l’empêcha de pleinement l’être.

    « Il y a de la tristesse, pas de l’énervement, sur le moment. Mais 48 heures. A chaque fois, ça a duré 48 heures. Il y a deux solutions, soit tu reviens de ta blessure, tu décides de rester second gardien à Marseille, et tu fais ta carrière comme ça, tout va bien, et voilà… Ou tu vas chercher ce que tu as perdu. Pour moi, il n’y avait qu’un truc que j’avais en tête, c’est cette histoire de pré-sélection (reçue le jour de sa blessure au tendon d’Achille, ndlr) et cette histoire de Ligue des Champions (qu’il n’a pas pu jouer du fait de cette même blessure). Et là, arrive la fin de saison. Marseille fait une bonne fin de saison, qu’est-ce qu’on fait, on va où ? Rapidement, j’ai Toulouse qui vient de se sauver à la dernière journée, qui m’appelle. Ils veulent que je signe, ils me font confiance, Toulouse est un club familial. Ils ont de quoi de m’offrir un contrat de quatre ans, qui était un peu en-dessous de ce que j’avais à Marseille. Mais à ce niveau-là, je m’en fichais complètement, je voulais juste jouer. Je rentre à Marseille je réfléchis, 24h après j’ai Nice qui vient me voir, mais j’ai déjà donné plus ou moins mon accord verbal à Toulouse. Nice, j’adore ce club aussi, un club qui m’a toujours plu, un coin de la région qui me plaisait, mais c’était trop proche du sud et de là où j’étais. Et comme je suis quelqu’un de parole… Mais sportivement, sur le papier, j’aurais mieux fait de partir au départ à Nice que Toulouse ».

    Retranscription Girondins4Ever