Suliko Davitashvili : “Zuriko s’est montré à un certain niveau en Géorgie, puis ça a été écrit que ce garçon méritait de jouer dans une bonne équipe et c’est pourquoi il est venu à Bordeaux”

    Pour Geo TeamZuriko Davitashvili s’est exprimé sur son passage dans le club géorgien du Dinamo Batoumi, avec son meilleur ami et actuel joueur de Naples, Khvicha Kvaratskhelia.

    « Lorsque la guerre a éclaté, la question de Kvara était presque réglée, puisqu’il allait être transféré à Naples peu de temps après. Il n’y avait pas beaucoup d’options pour moi. C’était le Dinamo Batoumi et une équipe turque. Il est vite devenu évident que de venir à Batoumi nous a tous les deux aidés. Cela m’a aidé psychologiquement, parce que je croyais en mes propres capacités. Les supporters de Batoumi, l’environnement, ont eu un effet sur moi. Je ne m’attendais pas à une telle situation. Le Président, le directeur sportif et l’entraineur de l’équipe nous ont beaucoup aidés tous les deux. J’ai beaucoup aimé les habitants de Batumi, ils aiment le football et méritent de rendre le peuple géorgien heureux. Ce que nous n’avons pas réussi à faire… Kvara a également marqué beaucoup de buts. Il est devenu plus fort psychologiquement et a pris confiance en lui avant de partir à Naples. C’est difficile de jouer dans le championnat de Géorgie, ce n’est pas facile mais on a réussi à le faire ».

    Le père de Zuriko, Suliko Davitashvili, s’exprima également sur ce passage.

    « Est-ce que ça l’a aidé ? C’est un fait que ça l’a aidé. Quand il est arrivé là-bas, il avait une grande responsabilité. Les fans sont venus à son match, une grande foule est venue voir ce qu’il pouvait faire. Avant cela, ses deux dernières équipes avaient été reléguées, Je n’arrêtais pas de lui dire que les gens demandaient à voir ce qu’il pouvait faire… En Russie, 90% n’ont pas regardé ses matches et les gens n’avaient aucune idée de ce qu’il pouvait faire. Il est venu en Géorgie sous le nom d’un joueur inconnu, et je lui ai dit qu’il n’avait pas d’autre choix de montrer aux gens ce qu’il savait faire. Zuriko s’est montré à un certain niveau en Géorgie, puis ça a été écrit que ce garçon méritait de jouer dans une bonne équipe et c’est pourquoi il est venu à Bordeaux. Personne ne lui donnait sa chance ».

    Retranscription Girondins4Ever