Ciprian Marica : “Bordeaux, une équipe dont beaucoup rêvent”

    Dans la Pro Arena, Ciprian Marica, s’est exprimé sur le transfert d’Alexi Pitu aux Girondins de Bordeaux. Ciprian Marica est un ancien attaquant du Dinamo, qui est aujourd’hui d’un des dirigeants de Farul Constanța.

    “Je pense que pour Pitu c’est un pas en avant. Aller jouer, pouvoir se montrer même en deuxième division en France, tu es plus proche de la vue d’ensemble qu’en Roumanie. Là, il faut être réaliste, on parle d’une équipe de tradition, les Girondins de Bordeaux, qui a eu quelques problèmes, mais qui va très probablement revenir au premier plan du football et se promouvoir. Bordeaux, une équipe dont beaucoup rêvent, tant sur les conditions de vie que sur les finances. Pitu va aller mieux, c’est clair, de ce point de vue. Pour Farul, c’était une bonne affaire. Encore une fois, nous ne sommes pas en mesure de retenir les joueurs et nous pouvons compter sur eux pendant longtemps, ce que nous aimerions faire… mais nous n’en sommes pas là. J’espère que nous y parviendrons, car il y a des promesses des réalités et des investisseurs, qu’ils viendront”.

    Puis il revint sur ses propos précédents, où il parlait d’un transfert qui aurait dû se conclure à 4 millions d’euros.

    “Je voyais les nouvelles avec Petrila et je pensais : ‘Bon dieu, est-ce qu’on prend aussi 4 millions à Pitu ?’. C’était la comparaison. Bien sûr, mais ces deux-là sont là, du moins à mon avis. Bien sûr, c’est normal de se regarder davantage, mais Petrila, 4 millions, ça me paraît pas mal, c’est un gamin du futur. Bien sûr, vous avez un handicap parce que vous venez de Roumanie, nous n’avons pas de quota, le football n’est pas vu comme il se doit, car les joueurs roumains n’ont pas de quota. Oui, c’est très vrai. Si Petrila était brésilien, il aurait une valeur complètement différente. Malheureusement, depuis de nombreuses années, nous n’avons plus de représentants au plus haut niveau et le football roumain souffre. C’est clair. Nous souffrons tant au niveau de l’équipe nationale qu’au niveau des équipes de club. Il est clair qu’il n’y a aucun moyen d’augmenter la part du joueur roumain. Je le répète, si Petrila vaut 4 millions, je pense que nous avons aussi un prix pour Pitu : également 4 millions”.