Sur France Bleu Gironde et l’émission 100% Girondins, le consultant pour la radio, Yon Ecenarro, s’est exprimé sur les difficultés bordelaises rencontrées face au Havre.

« Il y avait toujours la touche de trop. Ce n’est pas évident, il faut être en confiance pour jouer à une touche, même en défense, pour faire des passes bien claquées qui permettent une projection vers l’avant. Déjà, les premières relances en première mi-temps, elles n’étaient pas bonnes. On avait l’impression qu’ils avaient la pression. Stian Gregersen, on n’en parle pas, il en a beaucoup loupées, mais même Yoann Barbet alors que c’est un de ses points forts. En première mi-temps, les relances n’étaient pas bonnes. Je pense aussi qu’on est meilleurs dans le jeu de transition. Effectivement, on est rarement clinquants quand on a la possession. Il faut être très justes techniquement. Une équipe qui t’abandonne le ballon resserre les lignes, et il faut que les passes arrivent justes. On sait que les passes dans la profondeur, quand un bloc est resserré, ce sont les plus dures. Il y a très peu de gens qui arrivent à donner les passes dans les bonnes solutions. Quand en plus il n’y a pas beaucoup de mouvement… J’ai des images en tête d’un Junior Mwanga qui est nouveau à ce poste-là, c’est son cinquième match, il est presque en meneur de jeu… Il n’y a personne qui bouge autour. Il est obligé de garder le ballon… Ce n’est pas évident. Et en face, vraiment… En plus, on a joué à certains moments avec des latéraux très haut, nos excentrés avaient tendance à énormément rentrer… Cela veut dire que derrière, tu as de gros espaces à exploiter, et les havrais l’ont fait à merveille à chaque fois. C’est pour ça qu’il n’y a pas de hold-up. Evidemment que si on marque ce premier but, qu’il y a un peu moins de chance, on peut gagner, mais je ne suis pas au fin fond du faitout. Je trouve que c’est assez logique au final, mais si ça m’embête. Au final, le collectif havrais est meilleur que le collectif bordelais ».

Retranscription Girondins4Ever