Nicolas Le Gardien : « A priori, il pouvait quand même se rendre en Espagne pour négocier pour le joueur, mais l’augmentation du club acquéreur a fait qu’ils ont laissé tomber »
Sur TV7, le journaliste Sud Ouest, Nicolas Le Gardien, est revenu sur la fin de mercato des Girondins de Bordeaux avec le départ d’Alberth Elis, mais également le fait que le club au scapulaire n’ait pas fait signer son remplaçant.
« C’est tout un processus. Au départ, la feuille de route du mercato des Girondins était assez claire. Il y avait deux joueurs qui étaient potentiellement partants : Fransérgio et surtout Alberth Elis qui souhaitait partir depuis cet été, et dont le club était partant pour le faire partir également. Pour Fransérgio, le fait qu’il ait fait des bonnes prestations début janvier, qu’il n’y ait pas non plus 50 offres, a fait que la logique et la décision s’est prise assez rapidement au cours du mois de janvier. Pour Alberth Elis, c’était une priorité de le faire partir. Le problème, c’est que ça a pris plus de temps que le club aurait espéré. Bordeaux souhaitait le transférer tout en ne perdant pas d’argent, voire en en gagnant un peu par rapport à leur investissement sur le joueur l’année dernière. Donc voilà, ils n’ont pas eu d’offres à cette hauteur, et ça a été long. Finalement, ils ont trouvé une solution en prêt avec option d’achat à Brest à la fin. Tout ça fait que ça a retardé forcément le processus, qu’ils n’ont pas eu de rentrée d’argent non plus vu qu’il s’agit d’un prêt avec option d’achat, pour le remplacer. Après, ils avaient des pistes, dont une prioritaire sur laquelle ils étaient prêts à s’activer. Mais le club a décidé d’augmenter un petit peu sa demande sur la fin, et eux ont décidé que l’apport du joueur par rapport à l’investissement financier n’était pas forcément judicieux et obligatoire. Finalement, ils ont renoncé. Ce sont ajoutés à ça les problèmes logistiques qui sont remontés avec les ennuis d’Admar Lopes qui a eu son sac à dos volé avec ses papiers. A priori, il pouvait quand même se rendre en Espagne pour négocier pour le joueur, mais l’augmentation du club acquéreur a fait qu’ils ont laissé tomber, et qu’ils ont fait le choix de ne pas remplacer Alberth Elis. C’est une petite contrariété pour leur entraineur David Guion, qui espérait un joueur du profil d’Alberth Elis pour apporter un plus : à la fois de la profondeur de banc, de jeu, et de la vitesse puisqu’il juge qu’il n’a pas assez de joueurs dans ce style-là. Maintenant, on va voir ce qui va se passer. Le club a fait une recrue qui n’était pas prévue au départ, avec Alexi Pitu ».