David Guion : “Si on fait deux mi-temps comme la première, cela ressemblera vraiment à quelque chose, et là on pourra rester là-haut”
David Guion, en conférence de presse, est revenu sur la rencontre remportée par les Girondins de Bordeaux à domicile face au Paris FC, en axant plus sur la seconde période ratée.
« Je suis vraiment déçu de cette seconde mi-temps. On n’a plus eu de maitrise. Alors, c’est vrai que les parisiens sont passés avec beaucoup plus de pression, avec quatre joueurs devant. Les quatre joueurs ont mis beaucoup de pression sur nos quatre défenseurs, ce qui fait que l’homme libre, c’était Gaëtan (Poussin)… C’est lui qui avait pratiquement le plus de relances à faire. Ensuite, quand on touchait nos milieux, il y a eu beaucoup trop de précipitation, et beaucoup trop de pertes de balle, pas assez de sérénité technique et de maitrise. Malgré ça, on a trois grosses situations, avec Dany(lo Ignatenko) et Zuka (Davitashvili) pour essayer de faire mal. Mais on a beaucoup trop subi sur cette seconde mi-temps, on était beaucoup trop bas. Après, on a retrouvé un peu plus de solidité quand on est passés à cinq. Malgré tout, on s’est fait quand même quelques frayeurs. En effet, ce match s’explique avec ces deux mi-temps totalement différentes, tout comme cette irrégularité sur les 95 minutes ».
Est-il inquiet que l’équipe disparaisse comme cela sans raison ?
« Inquiétant, ce n’est pas le mot. Il faut qu’on réussisse à trouver les ressorts technico-tactiques qui nous permettent de garder de la maitrise, et de garder la maitrise du jeu. On l’a très bien fait en première mi-temps. Alors, c’est vrai que le PFC a changé tactiquement, en venant chercher haut, mais on doit être capables de sortir de cette pression-là. On a les joueurs pour. Je pense que techniquement, on aurait dû être beaucoup plus lucides et sereins, avec moins de pertes de balle comme ça a été le cas en seconde mi-temps. Mais je trouve qu’à la fin les garçons se sont vraiment accrochés, le mérite leur revient. C’est un axe de travail si on veut aller très haut, il faut qu’on travaille sur cette maitrise tout au long du match. Si on fait deux mi-temps comme la première, cela ressemblera vraiment à quelque chose, et là on pourra bien sûr avoir la possibilité de rester là-haut ».