Clément Grèzes : “Paris a eu la maîtrise sur toute cette seconde période, au point de se créer plusieurs occasions”

    A la fin de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et le Paris FC (2-1), Clément Grèzes, consultant de BeIn Sports, est revenu sur le contenu du match entre les deux équipes.

    Il y a eu trois buts dans cette rencontre, deux qui portent la patte Vital Nsimba. Servi par Aliou Badji, Vital Nsimba qui va trouver Bokélé, l’autre latéral, à l’opposé. Cela fait deux buts en trois matchs pour Malcom Bokélé. Puis c’est le petit festival pour Vital Nsimba, il a beaucoup pesté Koré, la faute est grossière. Il a été battu par plus fort que lui sur cette séquence-là. (sur le penalty tiré par Barbet) Troisième but de la saison pour Yoann Barbet, qui avait été auteur d’un doublé on s’en souvient. Puis ensuite Marvin De Lima va s’échapper, Aliou Badji est un petit peu court et c’est Danylo Ignatenko qui va récupérer ce ballon et Yvann Maçon va le sortir avec un peu de réussite, lui qui sortira quelques instants plus tard, à la mi-temps. Il évite le troisième but, le break définitif à son équipe. Les parisiens vont revenir avec d’autres ambitions en seconde période, autour du duo Lopez-Guilavogui. Il y aura d’abord une frappe de Paul Lasne au-dessus du but de Gaëtan Poussin. Les Girondins vont avoir la balle du break, la balle du 3-0, mais Demarconnay s’impose devant Ignatenko. C’est un tournant véritable dans cette rencontre. A 3-0 les parisiens auraient sans doute connu un vrai coup de mou mais ils vont insister et le service de Chergui pour Lopez, qui fait un grand pont qui fonctionne et derrière il frappe fort pour relancer le suspense dans cette rencontre. Paris a eu la maîtrise sur toute cette seconde période, au point de se créer plusieurs occasions. Paul Lasne va tirer pied gauche mais ça file au-dessus du but de Gaëtan Poussin. Ce n’est pas une énorme occasion mais globalement il y a eu de la tension dans la défense Girondine tout au long de cette seconde période, jusqu’à l’action du penalty (non sifflé en toute fin de match). […] Guilavogui passe devant Gregersen en voulant prendre le ballon. Il prend finalement la semelle du pied de Morgan Guilavogui. Est-ce que ce contact pousse Guilavogui à tomber ? Est-ce que c’est une faute qui le déséquilibre ? Une faute qui est suffisamment douloureuse pour lui interdire de poursuivre son geste. C’est peut-être ça qui est pris en compte par Monsieur Paradis.”

    Retranscription Girondins4Ever