En conférence de presse et via ARL, le coach de l’Amiens SC, Philippe Hinschberger, a pointé du doigt la qualité de centre de ses joueurs, en comparaison de celle des bordelais Vital Nsimba et Clément Michelin.

« Il nous a manqué la qualité de centre… On n’a pas vu des centres comme on l’a vu de l’autre côté à Bordeaux… Sur les débordements, il y a ensuite des ballons qui passent devant le but. On n’a pas le garçon pour la mettre au fond, comme on a vu le faire sur la première mi-temps »

Le coach amiénois expliqua ensuite le plan de jeu qui avait été décidé face aux Girondins.

« Le projet, l’objectif, était de trouver des solutions, après avoir gagné deux matches sur douze… Il fallait sortir un peu notre schéma habituel, surprendre, nous surprendre dans un premier temps, nous faire réfléchir différemment, avoir des positionnements autres, que ce soit pour Kakuta et Leautay qui étaient très surveillés. Le but était de leur donner un peu plus de liberté de manœuvre. Ça a plutôt bien fonctionné d’un côté. Et puis voilà, le but était aussi de surprendre un peu l’adversaire, rebattre les cartes comme ça même si ce sont les même joueurs qui jouaient ».

Enfin, il déclara avoir apprécié les valeurs affichées par son équipe face à un “adversaire de qualité”.

« On ne peut pas dire qu’on n’a pas mouillé le maillot ce soir, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent… Personne ne peut dire ça. On fait des erreurs, des bêtises, on perd des ballons, on n’est pas sur le centre ok… Mais dire qu’on n’a pas mouillé le maillot, il ne faut pas exagérer, je ne suis pas du tout d’accord. Là, franchement, perdre dans les dix dernières minutes du match, pour moi, c’est sévère. C’est sévère, point. Je veux bien tout entendre, mais c’est sévère, quand tu vois la débauche d’énergie des garçons… On a fait le match qu’il fallait, contre un adversaire de qualité, qui a une grosse possession de balle, qui techniquement est plus mûr que nous. Ils dégagent plus de maturité technique, on le voit dans le jeu court, notamment quand ils ont fini avec leurs quatre attaquants qui étaient un peu disséminés sur le terrain… Quand ça touche le ballon les appuis, les remises… Ca joue propre ».

Retranscription Girondins4Ever