Laurent Brun : “Ce sera dur jusqu’au bout, mais c’était encore plus dur au mois de juillet…”
Sur ARL, Laurent Brun est revenu sur la première période des Girondins de Bordeaux face à Saint-Etienne.
« C’était fermé, mais finalement les actions les plus dangereuses c’était Saint-Etienne qui les a eues. Un match rythmé, mais fermé. Il y a eu quatre actions très dangereuses et à ce niveau-là, Bordeaux s’en est bien sorti, je pense. Bordeaux n’a pas été très efficace dans les 20 derniers mètres. Encore une fois, Dilane Bakwa n’a rien apporté du point de vue de la finition. Il y a beaucoup de qualité dans cette jeunesse, il y a la vivacité, on fait des bons crochets et des bons dribbles, mais il y a aussi le défaut de la jeunesse avec un manque de lucidité. C’est la même chose avec Zuriko Davitashvili quand il joue, cela manque un peu de discernement dans le dernier geste. Il y a quand même des décalages qui sont fait, mais ce n’est pas suffisant. Aliou Badji a essayé aussi mais a été vite repris par la patrouille parce que s’il est puissant, il n’est pas très rapide quand même. Josh Maja a joué beaucoup dos au but et n’a pas forcément été suivi en soutien par les copains, et il n’a pas non plus fait que des bonnes passes ».
Puis il revint sur la seconde période et le match nul (0-0), résultat final.
« C’est une déception mais si on regarde l’ensemble du match, ce n’est pas illogique en fait. Quelque part, Saint-Etienne ne l’a pas volé non plus ce match nul… Bordeaux a fait une meilleure seconde période collectivement parlant, mais voilà… Clément Michelin rentre à froid, et sur son premier ballon, il crochète Kader Bamba. Derrière, Jean-Philippe Krasso a l’habitude et ne tremble pas sur l’exercice des pénaltys. Il y a de la déception mais si on essaye d’être objectif, c’est presque normal. Ce qui n’est pas normal c’est que Bordeaux n’ait pas été mené à la marque en première période. Après, on a vu des bonnes choses, mais aussi des approximations techniques […] Il faut continuer à bosser côté bordelais, prendre de l’expérience et de la maturité. Ce sera dur jusqu’au bout, mais c’était encore plus dur au mois de juillet… Ce sont des jeunes joueurs qui apprennent beaucoup à chaque match, encadrés par des anciens valeureux comme Barbet et Nsimba… Ça n’a pas été facile aussi pour les deux équipes sur une pelouse encore pourrie. Ce n’est pas digne mais c’est comme ça ».
Retranscription Girondins4Ever
